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14 juin 2022 2 14 /06 /juin /2022 08:57
北京. Beijing. Pékin. Sept. 2013. © Jean-Louis Crimon
北京. Beijing. Pékin. Sept. 2013. © Jean-Louis Crimon

北京. Beijing. Pékin. Sept. 2013. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

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13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 08:57
La Grande Muraille. 慕田峪. Mùtiányù. Sept. 2014. Place Tian' anmen. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon
La Grande Muraille. 慕田峪. Mùtiányù. Sept. 2014. Place Tian' anmen. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

La Grande Muraille. 慕田峪. Mùtiányù. Sept. 2014. Place Tian' anmen. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

Bookcrossing sur la Grande Muraille. Une grande première. Bookcrossing : faire circuler les livres en les « libérant » dans la nature afin qu'ils soient découverts et lus par d'autres qui les relâcheront à leur tour. Géniale invention. Une vraie révolution. 

Du côté de chez Shuang sur la Grande Muraille, jolie trouvaille. 

 

© Jean-Louis Crimon

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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 08:57
 Pékin. Place Tian' anmen. Sept. 2013. Cité Impériale. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon
 Pékin. Place Tian' anmen. Sept. 2013. Cité Impériale. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

Pékin. Place Tian' anmen. Sept. 2013. Cité Impériale. Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

Un balai pour improviser trois accords de guitare, sous le regard de Mao Zedong, clin d'oeil provoc au "35 Mai" pour ne pas dire "4 Juin". Souvenir d'un lointain Printemps réprimé dans le sang. 15 Avril 1989 - 4 Juin 1989. Dire que pendant tout un semestre j'ai fait cours Salle 604. 6/04. Comment ne pas y avoir vu un signe ? 

 

© Jean-Louis Crimon

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 08:57
Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. Compiègne, Villle Impériale. 24 Nov. 2015.  © Jean-Louis Crimon
Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. Compiègne, Villle Impériale. 24 Nov. 2015.  © Jean-Louis Crimon

Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. Compiègne, Villle Impériale. 24 Nov. 2015. © Jean-Louis Crimon

Beau clin d'oeil du destin pour mon petit roman chinois : se retrouver parmi les quatre livres sélectionnés par la Librairie des Signes et tous les Lycées de Compiègne, dans l'Oise, en Picardie. En plutôt bonne compagnie : Cécile Coulon, François-Henri Désérable et Jean-Philippe Blondel. Passer de la Cité Impériale, à Pékin, à la Ville Impériale de Compiègne, pour un roturier de l'écriture, belle aventure.

Objectif avoué des créateurs de ce Prix Littéraire inattendu : donner aux lycéens un aperçu de la littérature contemporaine. Les quatres romans choisis seront lus et étudiés par les élèves tout au long de l'année scolaire. Du côté de chez Shuang va tutoyer ainsi Le coeur du pélicanEvariste et Un hiver à Paris. 

C'est Blondel qui remportera le Prix, avec Un hiver à Paris. Un automne à Chengdu battu par Un hiver à Paris. Une histoire de saison dans la saison des Prix.  

 

© Jean-Louis Crimon

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 08:57
 Chengdu. Sichuan. Chine. La Balayeuse et Confucius. Déc. 2011. Jean-Louis Crimon

Chengdu. Sichuan. Chine. La Balayeuse et Confucius. Déc. 2011. Jean-Louis Crimon

Cahier de brouillon. Un temps appelé cahier d'essai. Je garde une préférence pour le mot "brouillon". Cahier bleu. J'aime le bleu. 96 pages. Parfois cahier mauve. Bonne façon de prendre des notes. De ne pas laisser filer l'inspiration. S'échapper la bonne idée. Manie d'écrire. Manière d'écrire. Au collège déjà, j'étais comme ça. 

Ce cahier-là, c'est un cahier que j'avais oublié. Au fond d'un sac. Mon cahier de Chine. Entre Chengdu et Kunming. Entre Sichuan et Yunnan. Entre septembre et décembre 2011. Cahier de poèmes. Poèmes et chansons. Chansons sans musique. Les mots sont déjà musique.

 

Le balayeur, c'est le titre du premier poème. Poème griffonné une nuit d'insomnie. Poème composé pour mes étudiants. Des étudiants charmants qui ne comprennent pas mon intérêt pour les balayeurs et les balayeuses du campus. Ne comprennent pas que je puisse leur dire bonjour, à chacun, à chacune, chaque matin, ou bonsoir, chaque soir. Ne comprennent pas que je puisse les immortaliser en les photographiant. "Les balayeurs, ce n'est pas un sujet intéressant."

 

 

       Le balayeur

 

Dès le début d'octobre

D'un geste précis et sobre,

Il entre en scène,

Sans mise en scène,

Ici ou ailleurs,

Lui, le balayeur...

 

Il décrit d'étranges arabesques

Dessine d'invisibles fresques,

Avale des morceaux entiers de trottoir

Ne se raconte pas d'histoire,

Ne tire aucune gloire,

D'un destin pourtant méritoire...

 

Il balaie du matin au soir

Ne prend guère le temps de s'asseoir,

Vous le regardez sans le voir,

Sa vie est monotone,

A peine si ça vous étonne,

Le balayeur efface l'automne.

 

 

Un beau matin, dès mon entrée dans la salle de classe, après le "Ni hao" d'usage, j'écris au tableau les trois strophes de mon poème. Sans dire un mot. Les étudiantes et les étudiants lisent, en silence, le mot à mot du poème. C'était un beau moment. Un moment plein. A la pause, une étudiante vient me parler. Elle est très étonnée qu'on puisse écrire "un aussi beau poème" - ce sont ses propres mots -, sur un métier aussi banal. Je lui dis que mon père, dans sa vie de jardinier, maîtrisait mieux que personne le geste du balayeur. Qu'il était mort il y a dix ans. Que photographier les balayeuses et les balayeurs du campus et de la ville, les saluer chaque jour, c'est une forme d'hommage à mon père disparu. Que le père doit être fier du fils. Fier des photos et de l'attitude du fils. L'étudiante a souri. Puis s'en est allée rejoindre ses amies.

Au cours de la deuxième heure, on a lu, tous ensemble, à haute voix, plusieurs fois, le poème. Un garçon a proposé qu'on le traduise en chinois. C'est le dernier vers qui a beaucoup plu. Le balayeur efface l'automne. En mettant une telle ardeur et une telle application à faire disparaître, à peine tombée, la moindre feuille morte, c'était, pour moi, comme si le balayeur était cet être magique qui possédait la "gomme à saisons".

 

La semaine suivante, l'étudiante "étonnée qu'on puisse écrire un aussi beau poème sur un balayeur", vient me revoir à la pause. Je ne sais pas si l'expression existe en chinois, mais elle a, je crois, "balayé devant sa porte". Fait table rase de ses préjugés. Un beau sourire illumine son visage de Joconde inachevée. Elle me dit : 

- Vous savez, Laoshi, maintenant, je dis Bonjour aux balayeuses et aux balayeurs, quand je croise leur chemin. Ils me sourient. Je ne suis pas sûre que leur vie soit plus heureuse, mais moi, je le suis...  Merci à votre poème, Laoshi. Il a changé ma vie. Ma façon de voir ma vie.

 

Jean-Louis Crimon    

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9 juin 2022 4 09 /06 /juin /2022 08:57
Chengdu. Sichuan. Nan da men. Nov 2011.  © Jean-Louis Crimon
Chengdu. Sichuan. Nan da men. Nov 2011.  © Jean-Louis Crimon

Chengdu. Sichuan. Nan da men. Nov 2011. © Jean-Louis Crimon

Lénine enrôlé dans la Pub. Sortie sud du campus de l'Université normale du Sichuan, à Chengdu. Incroyable découverte pour faguo Laoshi. Petite halte dans ce supermarché dans un état plutôt délabré. Comme laissé à l'abandon. Mais une activité intense et de multiples boutiques. Cette affiche qui accroche le regard, et puis, ta question aux étudiants qui t'accompagnent : qui peut me traduire le texte ? Eclats de rire en cascade devant le portrait de Vladimir Ilitch Oulianov. Le rire, la meilleure manière de fuir. La meilleure façon de ne pas répondre. Ce soir-là, tu n'insistes pas.

Une autre fois, c'est avec ton étudiante préférée que tu te retrouves face à Vladimir Ilitch. Tu lui demandes ce qu'elle sait de Lénine ? Réponse instantanée : c'est une marque ?

Tu prends ça pour un génial trait d'humour, mais tu comprends très vite que c'est en fait une réponse très proche de la réalité.

Tu attendras la troisième fois avant de connaître la véritable explication. Cette fois-là, tu imagines ce que peuvent bien signifier les caractères chinois. Tu proposes à Shuang une idée de traduction: "Un pas en avant, deux pas en arrière". Moue désabusée et regard désapprobateur. Dans un demi sourire, Shuang consent enfin à te donner la signification du texte.

Un vrai slogan publicitaire : "Notre magasin est à l'étage ".

 

© Jean-Louis Crimon

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8 juin 2022 3 08 /06 /juin /2022 08:57
Chengdu. Chenglong. Nouveau Campus. Janvier 2012. Causeur.fr 22 février 2014. © Jean-Louis Crimon
Chengdu. Chenglong. Nouveau Campus. Janvier 2012. Causeur.fr 22 février 2014. © Jean-Louis Crimon

Chengdu. Chenglong. Nouveau Campus. Janvier 2012. Causeur.fr 22 février 2014. © Jean-Louis Crimon

C'est début janvier. Le jour du dernier cours. Chenglong, nouveau campus. Etudiants de troisième et quatrième année. Je ne voulais pas les quitter d'une façon banale. D'une manière trop classique. Style : Je vous salue. Je vous tire ma révérence. C'était mon dernier cours. Bonne chance dans vos études. Bonne route dans la vie ! Je voulais leur faire une surprise. Leur offrir un cadeau. Je voulais les surprendre. Les étonner vraiment. La règle était qu'en cours nous ne parlions que français. Pas de mandarin. Pas de sichuanais. Pas d'anglais.

Cette fois, je tenais à déroger à la règle. Pas de doute, je voulais parler chinois. Cette fois, - la seule sans doute -  Laoshi s'exprimerait en chinois. Je m'étais entraîné. Dans le plus grand secret. En décembre, à plusieurs reprises, prétextant quelques cours particuliers, Shuang, mon étudiante de 1ère année, m'avait fait travailler un poème. Mon poème. Un texte très court. Un poème de Li Bai. Li Bai, poète du huitième siècle. Je m'étais inventé une phonétique rudimentaire, mais assez efficace. Shuang ne trouvait pas ça très académique. Moi, je trouvais ça très bien. J'avais appris mon Li Bai par coeur. Le résultat était étonnant. Je l'avais même testé, un soir, dans un restaurant, en ville. Un soir où je dînais seul. Un vrai triomphe. En salle, comme en cuisine, on avait goûté le moment. C'était concluant.

A la prononciation, Shuang me l'assurait, ça rendait très bien. J'avais juste à bien rythmer le texte. A surtout prendre le temps de respirer les mots. Les vers. A penser à ce que je disais. Même si je ne comprenais pas vraiment le mot à mot de mon texte. Fallait juste bien ressentir l'âme de Li Bai. Bien exprimer l'esprit du poème. 

 

T'chuan t'siène ming yuhé gouan'

I sheu di shan' shuang,

D'ju' tao wan' ming yuhé,

Di tao sseu kou shiang.

 

C'était en janvier. En janvier de cette année 2012. Il y a plus de 10 ans déjà. Janvier 2012 a disparu à tout jamais dans le fleuve du temps. Pourquoi je repense à Li Bai ? A mes étudiants Chinois de Chengdu ? Janvier 2012, je sais, ça fait un bail. Peut-être parce que je n'ai pas de nouvelles d'eux. Je n'en ai pas donné non plus. Li Bai, le poète que tous les enfants chinois découvrent dès l'école primaire. Au-delà des siècles, Li Bai, mon frère. De mémoire, je refais la traduction. Sans être bien sûr du mot à mot du rythme des vers :    

 

Lumière blafarde près de mon lit,

Le parquet a couleur de gelée blanche, 

Je lève la tête, contemple la lune,

Je baisse la tête, pense à mon village natal

 

C'était beau de les voir, mes étudiantes et mes étudiants, recevoir mes mots chinois. Ce n'était pas parfait. Mais leurs sourires, leurs rires, et leurs applaudissements, c'était beau à voir. Si beau à voir. Beau à vivre. Tellement beau à vivre. De cet instant-là, à ce moment-là, j'aurais aimé... faire un livre. Un roman. Un roman dont le titre aurait pu être... Du côté de chez Shuang.

 

© Jean-Louis Crimon

 

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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 08:57
Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon
Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

Pékin. Cité Impériale. 14 Sept. 2014. © Jean-Louis Crimon

 

Au propre comme au figuré, Shuang est "double". Nom commun, le mot signifie "paire" ou "couple". Prénom, Shuang peut être attribué aux filles comme aux garçons. Plus rarement aux garçons. C'est un prénom mixte.

Dans sa très belle étude critique, Denis Lectez met l'accent sur la richesse d'un roman qui fait l'éloge de la langue. 

Du côté de chez Shuang est aussi une histoire d'amour des mots. Les figures de style des deux premières pages donnent au roman une tonalité musicale soutenue par l'emploi de phrases courtes où le verbe se fait rare. Page 10, on relève l'emploi pléthorique du mot "amour(s)" qui revient 27 fois. " Charme, - chère arme", écrit Michel Leiris. La polysémie du mot charme engendre une métaphore érotique qui met le Laoshi dans l'embarras. Shuang n'est pas dupe, qui déclare : "Je suis neuve, Laoshi, mais pas naïve". Un peu plus tard, le faguo Laoshi fera rougir une amie de Shuang quand il expliquera métaphoriquement le phénomène de l'arc-en-ciel. Le jeu des nuages et de la pluie : ou l'art d'aimer en Chine." 

 

Il faut préciser ici que, dans le roman, c'est une amie de Shuang qui porte pour prénom "Arc-en-ciel " qui est source de la métaphore. Pages 21 et 22 :

" C'est une amie de Shuang, dont le prénom signifie Arc-en-ciel, qui, la première, a remarqué que je venais chaque soir m'asseoir au pied de la statue du Maître. Arc-en-ciel qui passa par toutes les couleurs de la chose quand, voulant faire le malin, à l'énoncé de son prénom, je déclarais, solennellement, devant toute la classe médusée, connaître le prénom de ses parents. (...) Je sais comment se prénomme ta maman et je sais comment se prénomme ton papa. Ta mère s'appelle "Pluie" et ton père s'appelle "Soleil". Ils se sont renontrés. Ils se sont plu. Ils se sont aimés. Ils ont fait l'amour. Ils ont donné naissance à ce bel Arc-en-ciel que tu es."

 

Dans son Essai critique, Denis Lectez note aussi que, pages 55 à 58, puis pages 113 à 114, le mot "amours(s)" revient 25 fois, signe que l'auteur prend un plaisir fou à analyser le sentiment amoureux qui court tout au long du roman comme un leitmotiv. A l'appui, Lectez en réfère aux "Fragments d'un discours amoureux". et à Roland Barthes. "Dès que je produis en moi une phrase "réussie" (dans laquelle je crois découvrir l'expression juste d'une vérité), cette phrase devient une formule que je répète à proportion de l'apaisement qu'elle me donne (trouver le bon mot est euphorique); je la remâche, je m'en nourris."

 

Preuve que si Shuang est double, la lecture de Du côté de chez Shuang est multiple. L'auteur le voulait. Ardemment. Dès les premiers mots du roman. 

 

© Jean-Louis Crimon

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 08:57
Pékin. Vol Air China. 27 Octobre 2013. Laoshi Wu Hongmiao de l'Université de Wuhan.© Jean-Louis Crimon
Pékin. Vol Air China. 27 Octobre 2013. Laoshi Wu Hongmiao de l'Université de Wuhan.© Jean-Louis Crimon

Pékin. Vol Air China. 27 Octobre 2013. Laoshi Wu Hongmiao de l'Université de Wuhan.© Jean-Louis Crimon

Parfois, tu voudrais croire à la destinée. Pour l'instant tu salues le hasard. Tu as longtemps hésité à prendre cet avion du soir. Tu as retardé au maximum le moment de l'embarquement. Tu as été le dernier embarqué.

Tu as une place tout au fond de l'avion. Il te faut traverser toute la longueur du fuselage du 777. Deux allées s'offrent à toi. Tu choisis celle de gauche. Par défi. Tu passes les carrés somptueux de la Première et de la classe Affaires. Soudain, il te fait face. Il te lance : qu'est-ce que tu fais là ? Tu lui réponds : j'ai un cadeau pour toi dans mon sac à dos

Tu lui offres ton roman. Il s'exclame : tu l'as fait, tu l'as écrit ? Il est à la fois sidéré et enjoué. Il se souvient très bien de cette soirée de début décembre 2011, à Kunming où, vin rouge aidant, tu lui avais dessiné ton projet, la façon de raconter son pays et surtout les jeunes Chinois d'aujourd'hui, tes étudiants. Il note ton numéro de siège et te promet de commencer à te lire dans l'avion. J'irai te dire ce que j'en pense vers minuit. Il est 18 heures 30. Décollage imminent. Lecture de Shuang également.

Il a tenu parole. Peu après minuit, il te tape sur l'épaule, rayonnant, presque hilare. Trois mots pour dire son sentiment. C'est très bien. Pudeur typiquement chinoise. Il ajoute : tu sais où je vais ? A Aix en Provence. Pour un colloque consacré à Victor Ségalen. Invité par sa fille. Il poursuit : Page 49 de ton roman, tu parles de Ségalen, c'est un signe. Un bon signe.

On parle ardemment. De sa lecture et de mon écriture. Me promet d'en lire quelques chapitres à ses étudiants. Surtout les passages les moins politiques. Pour tester auprès d'eux ma perception de leur façon d'être et surtout de vouloir vivre.

 

`© Jean-Louis Crimon

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5 juin 2022 7 05 /06 /juin /2022 08:57
Kunming. Université du Yunnan. Octobre 2013. JDA. Mars 2014. © Jean-Louis Crimon
Kunming. Université du Yunnan. Octobre 2013. JDA. Mars 2014. © Jean-Louis Crimon

Kunming. Université du Yunnan. Octobre 2013. JDA. Mars 2014. © Jean-Louis Crimon

Kunming. 18 Octobre 2013. Invité de Laoshi Xu Feng, pour parler de "Du côté de chez Shuang". Du chemin entre l'idée de l'écriture d'un roman et le roman publié que l'on peut avoir entre les mains, feuilleter à volonté, caresser avec plaisir et commencer à lire. Parler aussi de la différence entre l'écriture du journaliste et l'écriture du romancier. De la supériorité du roman.

Dans cette Université du Yunnan ( 云南大学, en chinois), les étudiants de troisième et quatrième année, déjà très à l'aise en français, sont séduits par la démarche de l'auteur, même s'ils ont quelques difficultés à accepter que le livre puisse être à la fois "roman poétique" et "roman politique". Le roman se veut d'abord poème, - c'est sa raison d'être -, qui plus est poème d'amour. Mais entre les lignes, entre les sons, au coeur de la chanson, s'insinue une petit refrain très critique sur l'air du temps. L'auteur, c'est vrai, ne manque pas d'air. Là où le roman s'invente et se déroule, il y a de quoi faire. Le reste se lit et se délie entre les lignes. Comprenne qui voudra.

 

 

`© Jean-Louis Crimon

 

 

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