3 mars 2023
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Amiens. Jardin. Fauvette à tête noire mâle. (Sylvia atricapilla). 8 février 2023. © Jean-Louis Crimon
C'est sans doute la calotte noire qui accentue le clin d'oeil de la fauvette. Photo prise à la sauvette. C'est la première fois que je la vois prendre la pose. Une fraction de seconde à peine. La calotte noire, signature du mâle adulte, joli contraste avec le gris clair du reste de la tête. La femelle a une calotte d'un roux-châtain assez soutenu, avec un effet de contraste moins flagrant. L'espèce n'est pas grégaire. La fauvette noire se nourrit en solitaire et migre isolément, plutôt de nuit. Cependant, quand la nourriture est abondante, par exemple en été, quand les sureaux débordent de grappes de baies juteuses, il est possible d'observer de nombreuses fauvettes se nourrissant ensemble, mais sans excès de complicité entre elles. En hiver, elles ne fréquentent pas les mangeoires, les graines ne les intéressent pas. Les baies de gui et surtout les baies de lierre sont essentielles à leur survie. Le lierre, qui recouvre dans le jardin une bonne partie des murs de briques rouges, sans aucun doute la raison du passage de la fauvette noire.
© Jean-Louis Crimon
(Petits poèmes pour Gaia, Mya et Enzo)
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2 mars 2023
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Amiens. Jardin. Merlette cendrée. Turdus merula. 1er Mars 2023. © Jean-Louis Crimon
Cette année, nous n'avons pas eu d'hiver. Pas le moindre flocon. Juste un peu de neige hier matin sur le plumage d'une jeune merlette. Le bel oiseau cendré s'est posé tout soudain dans l'herbe verte du jardin. Pris d'un doute, j'ai consulté une vraie savante. Ma perception poétique s'est fracassée à la triste réalité du leucisme. Anomalie de pigmentation du plumage de la merlette. Mutation génétique qui empêche la production et le dépot normal de mélanine dans le plumage. Autrement dit, synthèse non homogène de mélanine, le pigment qui colore les plumes. Mutation fréquente chez cette espèce. Hypothèse : durant l'embryogénèse dans l'oeuf, certains mélanocytes n'ont pas migré de façon homogène.
La poésie du diagnostic scientifique a réduit en cendres ma chanson rêvée de la merlette cendrée.
© Jean-Louis Crimon
(Petits poèmes pour Gaia, Mya et Enzo)
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1 mars 2023
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Moineau domestique. (Passer domesticus). Août 2022. © Jean-Louis Crimon
Cette année-là, puisque la photo de rue m'était interdite, - premier confinement oblige - je me suis réfugié dans la véranda qui donne sur le jardin et j'ai découvert toute une vie que je ne soupçonnais pas. Bien sûr, depuis mon enfance campagnarde, je savais distinguer un merle d'un moineau, une tourterelle d'une pie, mais l'ornithologie m'était une science parfaitement inconnue. De mes années d'Université, en philo-psycho-socio, j'avais gardé le souvenir de l'expérience de Konrad Lorenz avec les oies. Cette question de l'attachement m'avait à l'époque vraiment fasciné. Dans les années trente, - 1930 -, l'éthologue Lorenz avait démontré que les oiseaux, notamment les oies cendrées, suivent le premier repère qu'elles voient après l'éclosion. Logiquement, les oies s'attachent à leur mère, mais il peut très bien s'agir d'un humain ou d'un objet en mouvement. Konrad Lorenz avait même mis en évidence que cette "imprégnation" se réalise sur une période de temps donnée, 36 heures après l'éclosion pour les oies, l'oiseau s'attachant à la sensation ressentie à ce moment-là. La perception des sensations, l'odeur, la vision, le son, pouvant différer selon l'espèce et l'apparition de la sensation.
© Jean-Louis Crimon
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28 février 2023
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Paris. Mini Festin. 7, rue Gros. 2009. © Jean-Louis Crimon
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27 février 2023
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Paris. Métro. Strasbourg-Saint Denis. 10 février 2014. © Jean-Louis Crimon
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26 février 2023
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Amiens. Rue de la République. Dimanche 26 Mai 2019. © Jean-Louis Crimon
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25 février 2023
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Paris. Saint-Michel. 2012. © Jean-Louis Crimon
Le plus souvent, il ne se passe rien. Rien d'extraordinaire. Rien d'exceptionnel. La scène est banale. Incroyablement banale. Un homme se roule une cigarette. Il est assis sur son scooter. Le scooter, garé près d'un mur. Entre une fenêtre et une spirale rose. C'est la spirale qui n'est pas banale. Des barreaux en fer forgé obstruent la fenêtre. La fenêtre d'une chambre d'Hôtel. C'est écrit au-dessus.
Une spirale rose peinte sur le mur. Spirale nietzschéenne ou escargot en partance. Ce n'est rien. Vraiment rien. Ce n'est pas grand chose. Pas un passant que la scène n'arrête ou n'étonne.
Ce genre de séquence te fascine. Juxtaposition de signes anodins. Là est le vrai quotidien. Là se trouve la beauté simple du quotidien. Agencement imprévisible de signes anodins. Image vraiment extra-ordinaire. Rencontre de hasard. Choix du regard qui se hasarde.
Ce qui ne tient pas du hasard, c'est le regard. Le choix du regard. Là est la photo. Là est le photographe.
© Jean-Louis Crimon
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24 février 2023
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Amiens. Rue de la République. Début 1980. © Jean-Louis Crimon
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23 février 2023
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Paris. Passage du désir. Octobre 2013. © Jean-Louis Crimon
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22 février 2023
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Paris. Avenue de Versailles. 21 Février 2023. © Jean-Louis Crimon
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