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7 juillet 2024 7 07 /07 /juillet /2024 08:57
Amiens. La Gare. Mardi 12 Sept. 2023. © Jean-Louis Crimon

Amiens. La Gare. Mardi 12 Sept. 2023. © Jean-Louis Crimon

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6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 08:57
Amiens. L'homme sur la Somme. Juin 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. L'homme sur la Somme. Juin 2017. © Jean-Louis Crimon

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5 juillet 2024 5 05 /07 /juillet /2024 08:57
Paris. 1er Mai 2013. © Jean-Louis Crimon

Paris. 1er Mai 2013. © Jean-Louis Crimon

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4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 08:57
 Amiens. La Somme à Saint-Leu. Dimanche 3 Sept. 2017. © Jean-Louis Crimon
 Amiens. La Somme à Saint-Leu. Dimanche 3 Sept. 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. La Somme à Saint-Leu. Dimanche 3 Sept. 2017. © Jean-Louis Crimon

Dommage d'avoir importé de Fréjus ou de Cannes le dessin de ces barques à jouter. En barque à cornet, - la barque des hortillons -, les joutes seraient tout autant spectaculaires. Sinon davantage. Plus authentiques en tout cas. Pourquoi toujours chercher ailleurs l'originalité que l'on a chez soi ? Les barques joyeuses existent aussi à Samarobriva. Au moins depuis le Moyen Âge. Même si peu nombreux sont ceux qui le savent. Preuve cette saillie faussement naïve :

 

Bé lo, ch'est toute, chés picards, i joutent à chés joutes !

 

© Jean-Louis Crimon

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3 juillet 2024 3 03 /07 /juillet /2024 08:57
Contay. 5 Avril 2021. 16:16. 1/1000. © Jean-Louis Crimon
Contay. 5 Avril 2021. 16:16. 1/1000. © Jean-Louis Crimon

Contay. 5 Avril 2021. 16:16. 1/1000. © Jean-Louis Crimon

Je n'ai jamais compris le sens de cette grande croix aux deux Christ, dans le cimetière de mon village de Contay. Au temps de mes 7 ans, - ma première année à officier comme enfant de choeur -, personne n'a jamais su me dire pourquoi. Même pas Monsieur le Curé dont j'étais l'enfant de choeur préféré. Aujourd'hui encore, je ne sais pas pourquoi et j'aimerais bien savoir. Mais qui me dira, comme disait mon père, "le fin mot de l'histoire" ? Dans le village, il y a deux cimetières, le cimetière des Catholiques et le cimetière des Protestants. Né du côté catholique, j'ignorais tout du monde des Protestants. A l'Ecole publique, enfants des Catholiques et enfants des Protestants jouaient ensemble sans aucun problème. Notre religion commune, c'était l'enfance. Le reste n'avait pas d'importance.

Reste que se recueillir au pied de la croix du crucifié, pour moi, c'était déjà bizarre. Quand j'ai découvert qu'ils étaient deux sur la même croix, je crois que j'ai commencé à ne plus croire.

 

© Jean-Louis Crimon

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2 juillet 2024 2 02 /07 /juillet /2024 08:57
Amiens. La Marie-sans-Chemise. 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. La Marie-sans-Chemise. 2017. © Jean-Louis Crimon

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1 juillet 2024 1 01 /07 /juillet /2024 08:57
Le Tréport. (Seine-Maritime). Locomotive Pacific 231 K8. Sept. 2006. © Jean-Louis Crimon
Le Tréport. (Seine-Maritime). Locomotive Pacific 231 K8. Sept. 2006. © Jean-Louis Crimon

Le Tréport. (Seine-Maritime). Locomotive Pacific 231 K8. Sept. 2006. © Jean-Louis Crimon

C'est l'époque où je n'utilse plus que des jetables avec flash. Mon Minolta SRT 303 b et son petit frère SRT 301 sont en rade. Le jetable, facile d'accès et facile d'usage. Tu mets le flash par sécurité pour te garantir une netteté acceptable. Tout tient dans le cadrage. Le sens du cadre. Cette photo, j'en suis vraiment fier. Aujourd'hui a des accents d'hier : l'homme aux commandes de la Pacific 231 K8 s'appelle Gabin. Moi, je suis sur le tournage de "La Bête Humaine" avec Jean Renoir, année 1938, j'ai hâte d'être déjà le soir pour relire le roman de Zola. 

Pour les 70 ans du Front Populaire, - été 2006 -, le Train du progrès retrace l'histoire, dans un nuage de vapeur et de fumée âcre de charbon brûlé. De Paris gare du Nord au Tréport, remettre la mémoire dans de bons rails, manière de retrouver les idées premières. Jacques Fleury, ancien député socialiste et maire de roye, dans la Somme, a les mots justes :

"Soixante-dix ans plus tard, il est bon de rappeler que ce ne sont pas les êtres humains qui doivent être au service de l'économie, mais l'économie qui doit être au service des femmes et des hommes." Plus que jamais d'actualié. Les voyageurs déferlent sur le quai. Quelqu'un crie, la voix pleine de joie: "La mer, on a vu la mer".

Photo prolo devant la loco avec le cheminot, regard fraternel et face de suie que le matin iodé essuie.

 

© Jean-Louis Crimon

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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 08:57
Amiens. Le Courrier Picard. Eté 1979. © Gérard Crignier.
Amiens. Le Courrier Picard. Eté 1979. © Gérard Crignier.

Amiens. Le Courrier Picard. Eté 1979. © Gérard Crignier.

Dans la vie de localier, journaliste attaché à une locale, une ville de plus ou moins grande importance, pas forcément la locale du siège du journal, il y a des journées plus ou moins calmes, des journées où l'actualité est comme en sommeil. Surtout l'été. Il faut profiter de ces rares moments pour se lancer sur des papiers d'initiative. Faire des propositions au chef, au rédacteur en chef. Sur ce plan-là, j'ai toujours été chanceux. Toujours bénéficié d'une bonne oreille, d'une bonne écoute et d'un bon accueil. La moindre de mes idées se concrétisait facilement. Juste à l'écrire et à donner la copie dans les délais au secrétaire de rédaction. 

Les mots de la rue, petit papier sans prétention, est paru dès le lendemain. A l'origine, une maison en bois aperçue de la vitre du bus, en direction du campus. La maison qui semble inhabitée porte un joli nom. ESPERANCE. Un signe comme une évidence. J'écris dans ma tête en silence. De retour au journal, juste à confier au clavier de ma machine à écrire le sentiment du moment.

Aujourd'hui, au bord de la rue, la maison n'existe plus. Son nom s'est effacé avec elle. ESPERANCE a disparu.

 

© Jean-Louis Crimon

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29 juin 2024 6 29 /06 /juin /2024 08:57
Paris. Radio France. France Culture. Avec Ivan Levaï. Déc. 2003. © Christiane Ben Barek.

Paris. Radio France. France Culture. Avec Ivan Levaï. Déc. 2003. © Christiane Ben Barek.

Cette année-là, je présente le journal de 7 heures de France Culture. Premier journal de la matinale. Ivan Levaï assure la revue de presse de France Musique. On est voisins. On est confrères. Mieux : on est frères. On se croise chaque matin. Ivan et sa revue de presse, j'adore. La voix, le ton, le style. L'homme. Chaleureux et fraternel. Inimitable dans sa façon de traduire en mots de radio les articles et les reportages de la presse écrite. Avec ce qu'il faut d'ironie, parfois, ou d'humour, souvent, pour parcourir les journaux du matin. Leur lot de malheurs du monde et de petits bonheurs des petites gens. A côté d'Ivan, je me sens tout petit. C'est lui qui m'a permis de devenir un peu plus grand. Choisi par Ivan, adoubé par Levaï, - Directeur de l'information de Radio France -, pour être ESP à Copenhague, Envoyé Spécial Permanent, avec la mission de donner voix à ces petits pays vus de Paris, pays Scandinaves et pays Baltes, grands pays par leur sens et leur goût de la démocratie. 1992-1995, vaille que vaille, mes belles années de grands reportages, grâce à Levaï. Le retrouver à France Culture et sur France Musique est beaucoup plus qu'un clin d'oeil du destin. Fraternelle fidélité professionnelle. 

Je me souviens du jour où pour clore une discussion avec un confrère pointilleux sur l'art et la manière de faire une revue de presse, j'ai détourné le slogan d'une célèbre moutarde pour affirmer à haute voix : "Il n'y a que Levaï qui m'aille."

Ivan ne l'a sans doute jamais su. Je ne me souviens pas le lui avoir dit. Peut-être que j'aurais dû.

 

© Jean-Louis Crimon

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-ivan-levai-une-voix-dans-le-siecle

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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 08:57
Paris. France Culture. Journal de 22 heures. Saison 2008 / 2009. © DR

Paris. France Culture. Journal de 22 heures. Saison 2008 / 2009. © DR

Au départ, je suis professeur de philosophie. Maître Auxiliaire. A cette époque - Année scolaire 1977-1978 - à la fin de chaque cours, je lance à mes élèves cette fausse boutade, vrai principe de vie : " Entre Être et Avoir, ne vous trompez jamais d'auxiliaire, et vous pouvez me croire, moi qui suis Maître Auxiliaire ! "

 

Le 1er Juillet 1979, je deviens journaliste. Georges-Louis Collet, le Rédacteur-en-Chef historique du Courrier Picard, m'accueille dans son bureau de la rue Alphonse Paillat, et me met d'emblée à l'aise : "Paraît que vous savez écrire, montrez-nous ce que vous savez faire et surtout sentez-vous libre ! Je vous engage pour les deux mois d'été." Deux mois extraordinaires qui décidèrent de ma nouvelle vie. Deux mois qui durèrent près de quatre ans. Mille et un papiers sur mille et un sujets. L'apprentissage au quotidien, dans tous les sens du terme, du fascinant métier d'écrivain de reportages ou de chroniques. Ensuite, ce sera la radio, Radio France Picardie - un micro pour écrire avec la voix - puis France Inter et Copenhague, ESP au Danemark, Envoyé Spécial Permanent, pour tutoyer pendant trois ans les pays scandinaves et les pays baltes, et la Russie aussi, via Saint-Pétersbourg. Puis retour en Picardie pour diriger cette Radio qui m'avait, dix ans plus tôt, accueilli comme pigiste. Enfin, France Culture, où je boucle en cette année 2009 l'aventure commencée au Courrier Picard le 1er juillet 79, en présentant, chaque soir à 22 heures, du lundi au vendredi, le journal de la nuit. 

 

De ce périple de 30 ans au pays des Médias, je garde deux ou trois certitudes et une foultitude de questions. Pour faire court - la règle du métier - je me borne ici aux certitudes :

 

Un : je confesse un faible définitif pour un journalisme qui dérange, qui prend l'actualité à contre-pied, qui rebondit, qui choisit et qui sait dire non aux sirènes de la Com', la Communication, souvent brouilleuse et embrouilleuse de pistes.

Deux : je suis pour un journaliste à la fois observateur, interprète et narrateur de la réalité. Sans jamais oublier cette réalité première : les faits sont têtus et ne se soumettent qu'à la question.

Trois : pas de pertinence sans impertinence, regard critique oblige. Avant de vous tirer ma révérence, je suis - définitivement - pour un journalisme irrévérencieux.

 

Quant à la recherche de la vérité, la quête et l'enquête, choisir là encore les chemins humains : non pas "couvrir" mais "découvrir", non pas "assurer la couverture", mais prendre le parti de "la découverte". Enfin, pour la sacro-sainte objectivité, ne jamais oublier que nous sommes tous des sujets, et que nous ne produisons rien d'autre que du "subjectif".

Moralité : cette objectivité journalistique que certains voudraient nous imposer est un leurre, une illusion. La vérité de la Presse ne sera jamais une vérité scientifique, d'ailleurs toute relative elle aussi, mais une vérité humaine, c'est à dire toujours imparfaite et toujours à parfaire. 

Résolument, je persiste et je signe : je suis à tout jamais pour l'imparfait du subjectif. 

 

Jean-Louis Crimon, carte de presse n° 45785. 

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