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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 09:45

DSCN6755

© Jean-Louis Crimon  

                                                                                                              


C'est curieux. Dans mon jardin, les arbres ont des feuilles. Dans la ville aussi. Le long des grands boulevards. Dans les jardins publics. Dans le Square. Partout, les arbres ont des feuilles. Normal, au fond. C'est la saison. C'est quand je prends la voiture que la chose se produit. A un certain moment de la journée. Fin d'après-midi. Début de soirée. Dans le rétroviseur de droite. L'image fait soudain son apparition. L'image d'arbres sans feuilles. Des arbres en hiver dans le rétroviseur.

En plein été, ça porte malheur. Parole de garagiste. Interrogé à l'improviste. Pourtant pas très inquiétant à première vue. Bizarre quand même. Flash-back très cinématographique. Version arboricole des Oiseaux. La chose a un petit côté effrayant. Les arbres surgissent soudain dans le rétro. Sans crier gare. Toujours sur le chemin de la gare.

Message subliminal. Août, déjà, roule vers septembre. Manière de m'indiquer que le rétro n'est pas trop rétro. Il voit clair. Il va de l'avant.

Mon ophtalmo m'a conseillé de changer de verres. Il ne m'a pas pris au sérieux. La pharmacienne du coin de la rue non plus. J'ai pris la photo pour leur apporter la preuve de ce que mes yeux voient. De ce que mes yeux ont vu. Ils m'ont regardé comme des Terriens regardent un Extraterrestre.

Ma boulangère m'a rassuré. Une bonne raison. Une seule raison. La photo a été prise en hiver.

Ma boulangère n'est pas très romantique. Elle a horreur du fantastique.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 08:37

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© Jean-Louis Crimon

 

                                                                                                                   

 

Deux orfèvres. Orfèvres en jeux d'ombres. Normal, en face, c'est Le Quai. Le Quai des Orfèvres. Là, où on décide de vous mettre à l'ombre

De loin, j'observe la scène. Je ne comprends pas. Je vois mais je ne comprends pas. Je ne vois pas ce qu'elles font. Ce qu'elles veulent faire. Sûr, à elles deux, elles font la paire. Je m'approche. Je me rapproche. Elles composent des ombres. Elles jouent aux ombres.

Dans les mains de celle de droite, prenant appui sur la tête,  iPhone oblige, la photo se prépare. Marrant. Marrant vraiment. Scène de rue. Inattendue.

Elles vont se prendre en ombres. Prendre leurs ombres. Je tourne le dos à la Seine. Je contemple la scène. Regard sur le regard. Regard au second degré. Regard au second degré sur un double regard. J'ai trouvé. Je vais les prendre. Les prendre en train de se prendre. Les prendre en train de prendre leurs ombres. Photo de photo. Elles prennent leur ombre. Pas n'importe quelle ombre. Une ombre double. Ombre de leurs ombres. Ombre de leurs deux ombres.

Soudain, trouvaille fulgurante. J'ai vu. Je vois. Les bras au-dessus des têtes font la paire. Les bras forment des yeux. Des yeux. Deux yeux. Visage d'ombre qui regarde de face les deux silhouettes que je ne vois que de dos. Silhouettes amies de deux amies. Deux amies qui jouent en plein soleil. Jouent à faire des ombres.

Un seul regret: n'être pas du nombre. Ou plutôt: n'être pas d'une ombre.

On se console comme on peut.    

Moi qui persiste à ignorer Photoshop, j'ai... chopé la photo.           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 00:19

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© Jean-Louis Crimon 

                                                                                                               


Vous n'allez pas me croire. Vous auriez peut-être raison. Pourtant, c'est vrai. Aussi incroyable cela puisse paraître. A la mi-journée, je quitte Paris canicule pour ma petite ville du nord à deux heures de rail. Les 37 ou 38 degrés prévus pour le week-end ne me disent rien qui vaille. Je veux changer d'air. Tout le monde transpire à grosses gouttes dans le RER. Davantage encore dans le TER. Clim' en rade dans le Tortillard Express Régional. Comme d'hab'. Chaleur de ouf. Comme si on demandait du rab. Un monde fou. Je progresse comme je peux. Me faufile jusqu'à l'avant du train. Les agents de la SNCF arpentent à grands pas l'allée centrale. J'ai mal à la tête. La gorge sèche. Rien à boire. Où est-il ce temps béni où l'on venait vous proposer, jusqu'à votre siège, des boissons chaudes ou fraîches, selon la saison ? Dans de superbes Corail flambant neufs. Du temps de La (vraie) vie du Rail. Où est-il le temps des distributeurs automatiques ? Bercé par ces pensées mécaniques, j'ai dû fermer les yeux. Me suis assoupi. En pointillés, le sommeil. Composté le désir de sieste. A la borne des nostalgies ferroviaires. Quand on somnole, le voyage n'est pas pareil. Voilà ce qui m' arrive au réveil.

L'entrée en gare se fait dans un tintamarre d'émerveillements et d'applaudissements. Le contrôleur me lance, goguenard: couvrez-vous bien, monsieur, il fait très froid dehors. Je lui réponds: vous voulez rire. Avec cette canicule annoncée pour le week-end. Il insiste: voyez les passagers. Tous en écharpe, cache-nez, bonnet et manteau d'hiver. C'est ma foi vrai. Comme je ne manque pas d'esprit, un slogan ancien me traverse l'esprit. A la SNCF tout est possible. Cette fois, je grelotte autant d'effroi que de froid. Je viens de jeter un oeil par la vitre. Impensable. Incroyable. Inimaginable il y a deux heures à peine. L'hiver est à quai.

Quai enneigé. Gens emmitoufflés pour descendre du train. Je n'en crois pas mes yeux. Juste le temps de prendre une photo. Unique photo. Mon Nikon s'est bloqué. Saute de températures trop brutale. Météo fatale.

Vous me croyez. Vous m'avez cru. Vous ne me croyez plus. Avouez, ça vous plairait que ce soit vrai. Vrai, forcément, ça ne l'est pas. Sinon, ça se saurait. La radio en parlerait. La télé le montrerait. En été, avec l'orage, on a de la grêle parfois. De gros grêlons, comme des oeufs de pigeon. Mais de la neige, non, ça ne se fait pas, ça ne se voit pas. Une neige qui tient au sol, en plein été, sous nos climats, faut pas rêver

La photo ? elle remonte à février dernier. Toutes mes excuses. Mais bravo encore, c'est beau de garder un regard d'enfant. Sur les choses et sur les gens. Sans être trop crédule, par ces jours et ces nuits de canicule... un peu d'humour qui déambule... un peu d'air frais... pour prendre le frais. Peu importe le flocon pourvu qu'on ait l'ivresse... il neige, il neige... c'est bête... il neige... dans ma tête.

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 06:59

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© Jean-Louis Crimon  

 

 

 

 

Dessin sans dessein. Sinon celui de nous séduire un instant. A la craie. Geste gratuit. Même si quelques pièces tombent dans l'escarcelle. Invention de perspectives nouvelles. Abîme sans danger. Même si une vieille dame a failli tomber d'avoir voulu prendre l'escalier. Vertige des profondeurs. Profondeurs objectivement insondables. Couleurs sépia dans le film en noir et blanc d'un quotidien d'hiver.

Dessin sans dessein. Sinon celui de distraire ou de dérouter le passant. Le touriste programmé pour des parcours trop bien fléchés. J'aime la perfection fascinante de ce geste dérisoire. La beauté parfaite de cette toile de bitume. Une bonne pluie et il ne restera rien de ce chef-d'oeuvre éphémère.

Métaphore de l'artiste, non pas. Véritable incarnation. Vraie définition. Craie. Vraie. Vraie craie. La craie est vraie. La craie ne triche pas. La craie ne ment pas. Elle sait. Elle sait qu'elle est poussières et qu'elle retournera poussières.

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 05:23

558223 10150711589509726 1259689689 n © Jean-Louis Crimon 

 

 

 

 

Les petites mains de la manucure, je le sais bien, personne n'en a cure. Même pas la petite soeur qui sort de sa cure, ignorant la devanture à la belle écriture... Les Petites Mains, chaque matin, sur son chemin...


Idem pour les petites mains de la haute couture. Cela dit sans fioriture. Mais la main de la petite soeur dans le pot de confiture, le soir, après les dévotions pour l'assurance-futur... en robe de bure, au chapelet, ça carbure...

 

Ma soeur. Masseur. Les sons, toujours, trahissent. Au nom du père, au nom du fils. Ma soeur. Masseur. Ma sage. Massage. En cale sont les sons. Je veux dire en... caleçons, les sons...

Les sons, à poils, ça tombe au poil, pour ma chanson. Laissons, laissons... Laissons les sons... La vie en cure, quelle sinécure, autant se faire... une ciné cure...

 

La main de ma soeur, Pont de l'Alma ou pas, dans la..., en veux-tu, en voilà... La main de ma soeur dans la... que je ne prononce pas... La main de ma soeur dans la... que je ne nomme pas...

Allez savoir pourquoi, j'ai toutes ces rimes en tête, sans doute, c'est bête, parce que ma mère me disait toujours "Arrête... de faire le... zouave !"

 

C'est sûr, pour le péché de confiture, la petite soeur le confesse, un Confiteor vaut bien une messe. Quoi qu'on en dise, péché de gourmandise, péché bien véniel, n'est qu'une friandise, qui ne prive pas du ciel. Confiture, confiture... De l'âme, la légère déconfiture...

 

Pas de pot. Toujours la même histoire. Repas trop frugal au réfectoire. La main dans le pot de confiture... Trop douce torture... Le Diable est dans le sucré. Dieu, dans le sacré. Assez, assez, la confiture. Encore, encore, le Confiteor. La faute est effacée. Le pot est refermé. Confiteor encore et encore... Confiteor à... ras bord.

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 00:55

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© Jean-Louis Crimon 

 

                                                                                                                                    

 

Fin de marché. Je pense que ça a... marché. Le geste est beau. Souple. Efficace. Précis. La mèche est belle. Le regard aussi. L'oeil. Noir. Noir Esmeralda. Je ne sais pas. Gitane ou bohémienne. L'oeil. Bleu. Bleu Adjani. Esmeralda ou Fleur-de-Lys. Sans malice. Suis pas de la Police. Plutôt de La Palice. Sourire absent, mais vrai délice. Instant propice.

Pas possible de lui demander si je peux. Je prends. Sans demander. Je m'autorise à fixer ce regard que la lumière irise. Si je demande, il n'y a plus de photo. Je prends. Je vole. Je suis un voleur. Voleur d'instants. Je le sais. J'assume. Voleur d'instants. Photographe d'instinct. Instant et instinct. C'est équidistant.

Elle balaie dans l'espace des fleurs. C'est la fleuriste. La fille du fleuriste. Ou son employée. Marchande de fleurs. Je suis arrivé à l'improviste. Place Monge. Début d'après-midi. Place Monge. A Paris. Fin de marché. Place Monge. Belle comme un songe. Sans mensonge. Sans savoir à quoi, ou à qui, elle songe.

La mèche est belle. Rebelle aussi. Chevelure Baudelairienne. Tu parles, Charles. Comme si le vent, en un éclair, voulait lui faire, en guise de brushing matinal, histoire d'éclaircir son destin, un... balayage. Le comble pour la... balayeuse.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 16:08

 

Bien longtemps que mon camarade de quai ne m'avait autant amusé. Julien adore parler de tout et de rien. Surtout des petits riens. Son côté pince-sans-rire malgré lui est souvent à mourir. De rire. Pas d'ennui. Avec Julien, on ne s'ennuie pas. Tant le propos est déroutant. Dans le genre, d'ailleurs, il excelle. Plus la chose est dérisoire, plus le ton est solennel.

 

- C'est certain, demain, je m'amène un siège.

- Un siège ?

- Tu comprends, le soleil, c'est agaçant. C'est fatigant. C'est lassant. Moi je n'aime que l'ombre.

- Ah bon, et le siège, ça va changer quoi, Julien ?

- Comme l'ombre, elle tourne, avec un siège, je peux me déplacer, mais j'peux pas bouger le banc. Il est bétonné pour des siècles.

- Bon, et alors ?

- Le banc, il est en plein soleil. Moi, j'peux pas rester en plein soleil. Avec mon siège, je suivrai l'ombre. Je serai toujours à l'ombre.

- Tu en as de ces problèmes, Julien ? T'as qu'à faire un casse ?

- Casser le banc ?

- Non un casse, un vrai casse !

- Ah bon, et pourquoi ?

- Un bon casse, tu sais, ça te condamne à l'ombre pour un paquet de temps.

- Non, non ! J'veux pas de cette ombre-là ! Je veux l'ombre de l'homme libre. Pas l'ombre de l'homme en cabane.

- Bon, t'as qu'à te construire une cabane !

- C'est malin !

- Julien, tu pourrais porter un chapeau. Un chapeau de paille. Comme le grand Bernard, tu sais, celui qui a un beau rayon sciences humaines. Des chouettes bouquins Maspero. Ou une casquette, comme le Christian du quai Montebello.

- Non pas de ça, j'ai pas une tête à casquette ! Pas une tête à chapeau.

- Bon, va pour le siège. Le "saint" siège !

- Au début, j'pensais pas apporter de siège. Mais là, le soleil tape trop fort. J'comprends pas, ce banc, il est toujours en plein soleil. Pourtant y'a encore des feuilles aux platanes.

- Le soleil tourne, Julien. La Terre aussi... Le soleil se lève à l'Est. Il se couche à l'Ouest. A midi, il fait son midi. Moralité, le banc, le soleil, il l'a tout le temps...

- En plus, en ce moment, y'a souvent des touristes qui se l'octroient, le banc. C'est agaçant. Ils s'étalent.

- Demande leur de te faire une petite place !

- Tu parles, il fait mal au dos, ce banc. Il est pas confortable. Pas accueillant. Pas comme dans les squares. Tu sais, les bancs de square, avec le dos arrondi. Dos du banc qui épouse parfaitement ton dos à toi. Pour te reposer en douceur les vertèbres. Pas comme ce banc du quai: en moins d'une demi-heure, t'as mal au dos. A croire que la ville ne souhaite pas qu'on puisse s'asseoir.

- Comme dans le métro, Julien. Sur le quai, leurs coquilles en plastique, jaunes ou oranges, très inconfortables. Plus de bancs dans le métro. Pour chasser les clodos. Qu'ils aillent dormir ailleurs. A l'extérieur.

- Sûr, ma décision est prise: je m'amène un siège.

- Danger, Julien ! assis, tu vendras moins. On ne vend que debout. Que si ton regard est à la hauteur du regard des passants. Pour créer le lien, le contact. Pour être un bon vendeur, faut être à la hauteur des promeneurs.

- On verra bien. Mais sûr, demain, j'ai mon siège.

- Un pliant.

- Un pliant ?

- Oui, un pliant, c'est pliant. T'es vraiment un gars pliant.

- Vachement drôle...

- C'est plié, Julien. L'affaire est pliée. Amène ton pliant.

 

Dialogue insolite. Conversation absurde. Mots du temps. Mots tentants. Mots pour passer le temps. Si peu de passants ces temps-ci. On a tout son temps. On tue le temps. Soudain, le temps se tait. Le temps s'est tu. Fin de l'impromptu.

C'est connu: ceux qui tuent le temps, le temps les tue.

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 02:16

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© Jean-Louis Crimon

 

                                                                                                              


Passer dans les clous. Traverser dans les clous. On disait ça autrefois. Quand de grosses têtes de clous en cuivre indiquaient le chemin à suivre.

Un jour, les clous ont disparu. Le clavier de bandes blanches est apparu. On a continué, un temps, de dire passage clouté. Puis s'est imposé passage piétons. Passage pour les piétons. Les piétons, on le sait, traversent en bande. Sauf les jours de manifestation. Quand le peuple en a assez de travailler pour des clous. La colère populaire descend alors dans la rue. Déferle dans la ville. En dehors des clous. Marée humaine qui en a marre. Marée humaine qui se voit opposer une autre marée: la maréchaussée. Déferlante imposante. Le piéton ne peut plus passer. Des chaussures cloutées ont barré l'accès. Pouvoir toujours dans l'excès. Le pouvoir ne veut rien entendre. Entend seulement mater le peuple. Lui river... son clou.

Fin de manifestation. Des gardes mobiles, immobiles, pour interdire les automobiles. Clou du spectacle: une escorte cloutée pour emprunter le passage. Le piéton hésite.

Traverser dans les clous. Des clous ! Traverser dans les clous. Aujourd'hui, ce genre d'expression, ça ne vaut plus... un clou.

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 11:07

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© Jean-Louis Crimon 

 

                                                                                                                  

 

Les soirs d'été, le vent caresse la Seine. Il se couche sur elle. Souffle chaud et lourd comme une respiration d'amour. Des vaguelettes dessinent des poissons d'or et d'argent. Je lance mes gaules. A tout hasard. Chaque soir, je rentre bredouille.

L'écrivain est un pêcheur à la ligne. Assis au bord du fleuve. Impassible, il rêve un poème impossible. D'avance, il sait que ça va échouer. Histoire d'hameçons. Hameçons. Ames sont. Où est l'âme qui hameçonne ? Dans la cloche de Notre-Dame qui sonne ? Solitaire coureur de fond. L'âme du poète devient lame de fond.

Pas d'inspiration au bord du fleuve. Pas d'inspiration fleuve. L'idée demeure au bord. Pas à bord. Pas en barque. Là où l'on embarque. En bordure. Là où ça perdure. Chanson en cale sèche. Là où ça pèche. Pas là où ça pêche. Problème d'accent. Question de style. Métaphore subtile.

Pêcheur à la ligne à l'affût d'un signe. Circonflexe, aigu ou grave, pas très grave. Faute bénigne. Même si, côté sens, différence... immense.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 14:30

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© Jean-Louis Crimon  

 

 

On me dit parfois trop bavard. Ce que je veux bien croire. Aujourd'hui, pas d'histoire: je me tais. Vous offre simplement cette image. Le silence... en option.

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