Si j'étais Maire d'Amiens, j'effacerais à tout jamais cette véranda hideuse et piteuse, de la Place de la Gare et qu'on ne m'objecte pas qu'on ne peut pas, parce qu'il s'agit d'une oeuvre d'art... Un artiste, un vrai, ne signe pas de hangar.
Si j'étais Maire d'Amiens, je reconstruirais, en lieu et place de cette verrue de verrière prétentieuse, la Place de la Gare des années mille neuf cent, et j'y planterais des arbres fruitiers, des pommiers, des poiriers, des cerisiers, et aussi des tilleuls...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'abandonnerais illico presto ce projet nullissime d'un Calamar géant qui sort de jets d'eau minuscules... Prétention aléatoire, dès la sortie de la Gare, d'identifier Amiens et Jules Verne...
Si j'étais Maire d'Amiens, et si vraiment, aux yeux du monde entier, je voulais faire d'Amiens "La Ville de Jules Verne", je créerais un Salon du livre de Science-Fiction, un salon francophone, européen et mondialiste... J'inviterais les Belges, les Suisses, les Africains, les Québécois et tous les francophones de toute la planète pour faire chaque année, en juin, "La grande fête au Grand Jules"...
Si j'étais Maire d'Amiens, je ferais voter la gratuité des bus et de tout mode de transport en commun déjà répertorié ou à venir...
Si j'étais Maire d'Amiens, je me ferais chercheur d'impossible, car dans ma conception de la vie publique, à l'impossible, les élus sont... tenus.
Si j'étais Maire d'Amiens, j'imposerais des pénalités financières aux élus qui ont détruit, sciemment, l'espace urbain, en prétendant l'aménager sans pistes cyclables et sans espace pour les piétons, et surtout sans jamais consulter les premiers intéressés, les habitants concernés.
© Jean-Louis Crimon
Mon programme commun