Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 décembre 2023 7 03 /12 /décembre /2023 08:57
Amiens. Jardin. Merle noir. (Turdus merula). Janvier 2021. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Jardin. Merle noir. (Turdus merula). Janvier 2021. © Jean-Louis Crimon

Le merle noir, Turdus merula, facilement identifiable grâce à son plumage noir et à son bec jaune, pour le mâle, le plumage de la femelle est d'un brun roux, avec une gorge plus claire et un bec jaune brunâtre, des yeux brun foncé et des pattes sombres.

Le merle noir est un passereau qui appartient à la famille des Turdidae dont il existe plusieurs sous-espèces. En Europe, c'est l' holotype que l'on trouve, celle qui a servi à l'identification de l'espèce.

Loin d'être nuisible, le merle noir est un allié des jardiniers, car s'il se délecte volontiers des fruits d'été, il débarasse verger, jardin d'agrément et jardin potager de nombreux mollusques et insectes clasés parmi les nuisibles.

La reproduction a lieu au printemps. Les parades nuptiales commencent assez tôt, la plupart du temps en février. Durant cette période, le mâle chante à l'aube. Il déploie sa queue en éventail et la relève verticalement. Au même moment, il enfonce sa tête dans ses épaules efin de ressembler à une boule noire d'où ressort seulement le bec jaune éclatant. En réponse à cette posture, la femelle gonfle son plumage au niveau du cou et du croupion. La formation du couple s'effectue dès la fin de l'année. Il n'est pas rare de voir plusieurs mâles tourner autour d'une même femelle.

 

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 08:57
Amiens. Jardin. Rouge-gorge familier. (Erithacus rubecula). 18 Déc. 2021. 10:10. 1/30. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Jardin. Rouge-gorge familier. (Erithacus rubecula). 18 Déc. 2021. 10:10. 1/30. © Jean-Louis Crimon

Quinze grammes à peine, vingt centimètres d'envergure, yeux noirs comme des billes, petit bec pointu, pattes longues et fines, poitrail superbe, orange plutôt que rouge, même si tu t'appelles toujours rouge-gorge, couleur vive qui te distingue de tous les autres oiseaux du jardin. De toi on dit que tu es capable de voler jusqu'au soleil, pour apporter le feu aux hommes.

Tu es la lumière des jours gris. 

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 08:57
Amiens. Jardin. Mésange bleue.(Cyanistes caeruleus). 25 Nov. 2023. 12:05. 1/200.  © Jean-Louis Crimon

Amiens. Jardin. Mésange bleue.(Cyanistes caeruleus). 25 Nov. 2023. 12:05. 1/200. © Jean-Louis Crimon

 

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 08:57
Amiens. Rue du Colonel Tempez. Sept. 2023. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue du Colonel Tempez. Sept. 2023. © Jean-Louis Crimon

Né le 22 janvier 1897 à Doullens (Somme), fusillé le 5 avril 1944 à Arras (Pas-de-Calais) ; agent d’assurances ; résistant au sein de l’Organisation civile et militaire (OCM) et du réseau Zéro-France.

André Tempez

André Tempez
Fils de Léon, maître d’hôtel, et d’Albertine, née Voyez, maîtresse d’hôtel, André Tempez s’était marié le 24 juin 1922 à Doullens avec Édith Seze et était domicilié à Amiens (Somme).
Ancien officier d’état-major, il dirigeait à Amiens les équipes de déblaiement de la défense passive. Il était fortement impliqué, avec le docteur Mans, dans le service de renseignements Centurie de l’OCM.
Premier responsable de la région A de l’OCM, il démissionna de cette responsabilité en avril 1943, à la suite de conflits avec Roland Farjon. Arrêté le 12 novembre 1943 à Amiens par la Feldgendarmerie pour « aide à l’ennemi », interné à la citadelle d’Amiens, il fut ensuite pris en charge, le 2 décembre 1943, par l’antenne de l’Abwehr d’Arras, « l’ange gardien des V1 », installée à Saint-Quentin (Aisne). Renvoyé le 12 décembre à Amiens, il s’illustra par son abnégation lors de l’opération dite « Jéricho » (bombardement de la prison d’Amiens le 18 février 1944), où il dégagea les blessés au lieu de s’enfuir. Au début mars 1944, une automobile en provenance de Paris, avec à son bord le colonel Alfred Touny, chef national de l’OCM, et Jean Cavaillès, chef du réseau Cohors-Asturies, arriva à Amiens pour prendre André Tempez. Tous les trois furent alors emmenés à Arras, dans les cellules de l’Hôtel du Commerce, siège de « l’ange gardien des V1 ». Celui-ci y rassembla les principaux responsables de l’OCM, et les confronta tour à tour avec Roland Farjon, responsable de l’OCM pour la Zone nord, qui avait été arrêté le 23 octobre 1943 en possession de la liste des membres de son organisation. Roland Farjon leur conseilla pour, dit-il, leur éviter la torture, de ne rien cacher, puisque la police allemande était déjà informée.
Au terme de l’instruction de l’affaire, André Tempez fut condamné à mort, le 5 avril 1944, par le tribunal spécial du 65e corps d’armée allemand qui siégeait à la caserne Schramm. Il a été secrètement fusillé le jour même dans les fossés de la citadelle d’Arras avec onze autres grandes figures de la résistance locale et nationale, comme Alfred Touny, Jean Cavaillès et Pierre Baudel*.
Les corps, sans sépulture, furent retrouvés le 23 octobre 1944, après la libération d’Arras, à la suite de sondages, dans une fosse commune soigneusement dissimulée par les nazis. Ils n’ont été identifiés (notamment par le commandant Lhermitte, responsable départemental de l’OCM) que par des détails de leur physique ou de leurs vêtements.
André Tempez a été décoré de la Croix de guerre avec palmes, de la médaille de la Résistance et cité à l’Ordre de l’Armée à titre posthume.
Une rue de Doullens porte le nom d’André Tempez. Par délibération municipale de la ville d’Amiens le 31 mars 1950, une rue créée parmi des logements de la reconstruction de 1949 sur un terrain de la "Fosse au lait" dans le quartier de Saint-Honoré a reçu également son nom.
Source : Le Maitron. Mouvement ouvrier, Mouvement social. Dictionnaire biographique. (Christian Lescureux et Laurent Thiery). Mise en ligne : 6 Mai 2014 et 16 0ctobre 2018.
 

 

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 08:57
 Amiens. 31 Déc. 2015. © Jean-Louis Crimon

Amiens. 31 Déc. 2015. © Jean-Louis Crimon

 

Bizarrerie urbaine qui n'étonne plus personne. Particularité locale, même si la chose est sans doute observable dans d'autres villes. Ma ville est une ville étrange aux façades aveugles, aux fenêtres murées. Difficile de dire précisément quand la chose s'est produite. On raconte que celà remonte à une époque où l'impôt se calculait en fonction du nombre de fenêtres en façade.

Bien sûr, si tu marches tête scotchée sur ton iPhone ou si tu essémise ou textoïse à grandes enjambées en te déplaçant, tu ne remarqueras rien. Il faut pour observer vraiment l'incongruité façadière lever la tête de temps à autre et ne pas vivre uniquement les yeux baissés ou droits devant.

Ce serait juste après la Révolution, au moment du Directoire, que cet impôt portant sur le nombre et la taille des portes et des fenêtres aurait été décidé. Seuls les propriétaires étaient concernés et les plus riches payaient le plus. Ce qui n'avait rien de choquant. Cette forme d'imposition subsistera jusqu'au milieu des années vingt. Mille-neuf-cent-vingt.

Plus les maisons sont grandes, plus elles ont de fenêtres, et plus leur propriétaire doit payer. De fait, les maisons d'angle se voient doublement imposées par rapport aux maisons qui n'ont qu'une façade côté rue. Faire murer un nombre important de fenêtres, c'était alléger d'autant l'impôt. La décision de murer l'espace de toutes les fenêtres en trop ou estimées inutiles fut donc prise et menée à bien par des propriétaires astucieux. Mêmes briques et même technique de jointoiement.

Aujourd'hui, trace archéologique de ces évasions fiscales légales, seul l'emplacement de la fenêtre se visualise mais la fenêtre a fait sa valise.

L'astuce architecturale étant désormais caduque, je me demande si je verrai un jour des maçons et des vitriers ressusciter et réouvrir ces fenêtres closes.

Ceux qui inventent l'impôt ne manquent pas d'air. Les fenêtres murées en manquent peut-être. Réouvrons les fenêtres closes !

 

© Jean-Louis Crimon

(Blog du 7 Janvier 2016).

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2023 2 28 /11 /novembre /2023 08:57
Amiens. Rue de la Fosse au lait. Sept 2023. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue de la Fosse au lait. Sept 2023. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2023 1 27 /11 /novembre /2023 08:57
Amiens. Rue Ducange. Février 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue Ducange. Février 2017. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2023 7 26 /11 /novembre /2023 08:57
Amiens. Mai 2017. Rue Evrard de Fouilloy. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Mai 2017. Rue Evrard de Fouilloy. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 08:57
Paris. Les musiciens. Octobre 2012. © Jean-Louis Crimon

Paris. Les musiciens. Octobre 2012. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 08:57
Amiens. Rue du Faubourg de Hem. Mai 2014. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue du Faubourg de Hem. Mai 2014. © Jean-Louis Crimon

© Jean-Louis Crimon

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de crimonjournaldubouquiniste
  • : Journal d'un bouquiniste curieux de tout, spécialiste en rien, rêveur éternel et cracheur de mots, à la manière des cracheurs de feu !
  • Contact

Recherche

Liens