Le Chroniqueur chroniqué !
"Incongruité démocratique !" Deux termes incongrus pour qualifier le référendum grec de dimanche prochain. Ce matin, le chroniqueur de France Inter, Thomas Legrand, y va fort. Souvenons-nous, chez nous, en France, pays on ne peut plus démocratique, comme chacun sait, un référendum sur la constitution européenne a eu lieu le 29 mai 2005, selon le souhait du président de la République de l'époque, Jacques Chirac. Le résultat du vote avait été on ne peut plus clair et le traité rejeté par une large majorité des Français. Mais finalement le Parlement avait - un peu plus tard - corrigé le vote du peuple français : les députés et les sénateurs avaient "revoté" oui. "Incongruité démocratique" qu'aucun des chroniqueurs de ma radio préférée n'avait alors dénoncé. Autre temps, autres mœurs. Appeler à répondre oui ou non à une question posée par référendum ne scandalise pas de la même façon, si la chose se passe à Athènes ou à Paris. Imposer le "oui" quand le peuple a dit "non", ce n'est pas à Athènes que cela s'est passé, mais à... Paris. Sous le règne de Sarkozy. Cela, ce matin, Thomas Legrand ne nous l'a pas dit
Jean-Louis Crimon. 1er Juillet 2015. 07:58.
Dès le début d'Octobre
D'un geste précis et sobre
Il entre en scène
Sans mise en scène
Ici, là, ou ailleurs
Lui, le balayeur...
Il décrit d'étranges arabesques
Dessine d'invisibles fresques
Avale des morceaux entiers de trottoir
Ne se raconte pas d'histoire
Ne tire aucune gloire
D'un destin pourtant méritoire...
Il balaie du matin au soir
Sans prendre le temps de s'asseoir
Vous le regardez sans le voir
Sa vie est monotone
A peine si ça vous étonne
Le balayeur efface l'automne...
Jean-Louis Crimon. Chengdu. Sichuan. Oct. 2011.
in "Du côté de chez Shuang", Castor Astral, page 42.
L'Edito que personne n'osera écrire !
ET SI LE PATRON DE NUMERICABLE DECIDAIT DE SAUVER LA GRECE...Et si Patrick Drahi, prêt en début de semaine à dépenser 10 milliards d'€uros pour s'offrir Bouygues Telecom, dépensait soudain 7 fois moins pour prendre à sa charge le petit milliard et demi que la Grèce doit acquitter avant mercredi prochain.
Patrick Drahi proposait de "payer en cash" au moyen d'un emprunt auprès de BNP Paribas, alors chiche, qu'il règle cash ce montant si dérisoire ! Mieux : qu'il investisse à Athènes ce qu'il voulait flamber à Paris
Allez, Drahi, un petit coup de fil à Tsipras ! Faut bien que quelque chose se passe. Qu'on ne puisse jamais dire que l'Homme de SFR a... laissé faire !
Jean-Louis Crimon. 27 Juin 2015.