6 septembre 2020
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Picquigny. Sept. 2019. © Jean-Louis Crimon
Nous sommes des prisonniers enchaînés dans une caverne et nous ne voyons du vrai monde que les ombres projetées par la lumière du dehors sur la paroi du fond. (Mythe de la Caverne. La République, Livre VII.)
Le philosophe est celui qui se délie de ses liens, tourne la tête, sort de la caverne et découvre le vrai monde.
© Jean-Louis Crimon
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5 septembre 2020
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Copenhague. Gammel Strand. Juillet 2009. © Jean-Louis Crimon
Statue dansante. Statue vivante. Humains pétrifiés. Statufiés. Beau paradoxe. Juste retour des choses.
© Jean-Louis Crimon
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4 septembre 2020
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Amiens. Faubourg de Hem. 24 Déc. 1977. © Jean-Louis Crimon
"Couteaux, ciseaux, lames à repasser", la jolie rengaine de celui qui passe et qui repasse, avec, sous son chapeau, ce beau regard... aiguisé.
© Jean-Louis Crimon
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3 septembre 2020
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Le dernier laboureur. Brillon. 59178 Hasnon. 25 février 1981. © Jean-Louis Crimon
Le laboureur maintient le soc de la charrue dans le sillon tracé par le cheval. Importance de la force des bras et respect de l'angle d'attaque de la terre. Respect aussi du rythme imposé par le cheval. La charrue est dite "à bras" parce qu'on ne peut la faire agir qu'à la force des bras. Un temps révolu. Une photo pour ne pas oublier.
© Jean-Louis Crimon
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2 septembre 2020
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Amiens. Place Gambetta. Sept. 2015. © Jean-Louis Crimon
Bien sûr, un minimum de technique est indispensable, mais l'élégance du geste, la gestuelle, a aussi son importance.
© Jean-Louis Crimon
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1 septembre 2020
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Amiens. La prière du peintre à la porte à peindre. Août 2016. © Jean-Louis Crimon
Aujourd'hui, tu voudrais écrire un poème pour le peintre qui s'agenouille devant la porte à peindre. C'est si rare de voir un ouvrier s'agenouiller devant le travail à faire. Il y a de l'amour et du respect dans cette attitude. De l'amour du travail bien fait. Du travail à faire. A faire dans le respect du travail bien fait.Tu te souviens d'un jardinier à genoux devant sa plate-bande à désherber et à refleurir. A genoux ou le dos courbé en signe de salut. Le salut à la terre à la manière d'un vieil Indien. A genoux pour se mettre à la hauteur du travail à faire. En harmonie. A bonne distance du geste à faire. Façon d'être et manière de saluer la tâche à mener à bien. Discours impensable de nos jours même si tu le penses toujours. Discours incompréhensible.Toi, pour le travail avec les mots, tu es toujours debout, en mouvement. Tu marches. Tu déambules. Ton esprit ne va si tes jambes ne l'agitent. Montaigne dixit.
© Jean-Louis Crimon
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31 août 2020
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Amiens. 28 Juin 2020. © Jean-Louis Crimon. Don Manuel Osorio Manrique de Zuniga. © Goya. 1787.
La Pie, connue pour faire preuve d'une certaine intelligence et pour posséder un caractère marqué, a parfois été élevée comme un animal domestique. En témoigne un curieux tableau de Goya, peint vers 1787, le portrait de Don Manuel Osorio Manrique de Zuniga, enfant. Il s'agit du plus jeune fils d'Isabel Vicente Osorio de Moscoso, Comte d'Altamira et directeur de la Banque de Saint-Charles, Banque qui donnera naissance à la Banque d'Espagne. Francisco de Goya, alors portraitiste à la cour de Charles III, fut engagé par le Comte d'Altamira, pour faire les portraits de toute sa famille.
L'enfant semble figé. Immobile, presque rigide, sans apparente expression du visage. Vêtu d'un costume de couleur rouge, selon la mode du moment, avec une ceinture couleur or, il tient en laisse une Pie qui tient dans son bec un papier où est écrit le nom et la date de naissance du modèle. La Pie est le symbole de la curiosité. Pour le Christianisme, les oiseaux symbolisent l'âme, et dans cette perspective, c'est peut-être l'innocence de l'oiseau et de l'enfant. D'autres oiseaux se trouvent dans une cage sur le côté droit du tableau. Il y a aussi trois chats qui, comme fascinés, observent très attentivement la Pie. Il parait que Goya considérait les chats comme des animaux de compagnie diaboliques.
© Jean-Louis Crimon
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30 août 2020
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Amiens. Jardin. Vendredi 22 Mai 2020. © Jean-Louis Crimon
La Pie bavarde, Pica pica de son nom scientifique, est commune dans toute l'Europe, mais aussi en Asie, au nord-ouest de l'Afrique et en Amérique du Nord. L'espèce est plutôt sédentaire mais vagabonde par petits groupes en hiver.
Les petits sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid après avoir atteint 25 à 30 jours. Ils vont cependant rester en famille jusqu'à l'automne.
La Pie ne migre pas, même si certains individus peuvent s'en aller vers le Sud en hiver. La durée de la vie de la Pie, "Eurasian magpie" en anglais, est d'environ 15 ans.
© Jean-Louis Crimon
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29 août 2020
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Amiens. Dimanche 21 Juin 2020. © Jean-Louis Crimon
Rusée ou amusée, la Pie sait s'approcher au plus près de l'objet convoité. Certes méfiante mais pas très craintive. Prête à l'envol instantané si le moindre danger se présente.
© Jean-Louis Crimon
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28 août 2020
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Amiens. Vendredi 22 Mai 2020. © Jean-Louis Crimon
Ce matin, Dame la Pie, - ou Monsieur Pie -, superbement, dédaigne et ignore le ramier "herbivore", énorme pigeon à l'alimentation très végétarienne. A base de graines et de fruits. Le pigeon ramier se nourrit rarement d'insectes et de vers de terre. Faines et glands, pour menu, l'automne venu.
© Jean-Louis Crimon
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