12 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Accenteur mouchet. (Prunella modularis). 30 Juillet 2023. 13:07. 1/400. © Jean-Louis Crimon
Par sa taille, il pourrait faire penser à un rouge-gorge juvénile et par son plumage brun, on pourrait le prendre pour un moineau, mais la finesse de son bec et la beauté de son cou gris bleuté, nous évitent la confusion. Oiseau discret à l'aspect faussement terne, l'accenteur mouchet se nourrit d'insectes, d'araignées, de mouches, de vers ou de chenilles, mais aussi, en hiver, de graines, de baies et de fruits.
Il chasse le plus souvent au sol, en utilisant son bec long et fin pour retourner les feuilles mortes. Son surnom, Traîne-buisson, attribué par le naturaliste Buffon, convient très bien à celui qui sautille en permanence et se faufile, habile, sous les arbustes des plates-bandes au moindre danger.
© Jean-Louis Crimon
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11 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Orite à longue queue. (Aegithalos caudatus). Oct. 2024. © Jean-Louis Crimon
A première vue – pardonnez ma méprise – j'ai cru avoir réussi une jolie photographie d'une mésange nonnette, même si le bec, très court, et la queue, très longue, me posaient sinon problème, au moins question. Erreur pardonnable puisque "mésange à longue queue" a pu être un temps son appellation. Le nom de "Tupinet" lui a aussi été donné avant qu'elle ne devienne "Orite", "Orite à longue queue", si vive dans ses envols successifs, si imprévisible dans ses échappées soudaines, si difficile à saisir avec cette insolente façon de sauter de branche en branche, à tout moment, à tout propos, à chaque instant. Au moins, j'ai appris une chose aujourd'hui : l'Orite se mérite.
© Jean-Louis Crimon
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10 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Mésange charbonnière. (Parus major). 28 août 2022. 12:29. 1/125. © Jean-Louis Crimon
Calotte et cravate noires pour carte d'identité, beau contraste avec ce plumage où le jaune domine, la mésange charbonnière est la plus commune et la plus grande des mésanges. En décembre, elle ne craint pas les grands froids et recommence déjà à donner de la voix. Une vingtaine de cris et de chants à son répertoire, à la tonalité métallique, d'où le surnom de "serrurier".
Friande d'insectes, la mésange charbonnière est l'alliée et l'amie des jardiniers, mais elle sait aussi profiter des nourrissages hivernaux et fréquente assidûment les mangeoires. Dès la fin mars, la femelle entame la construction du nid fait de mousse et de radicelles, agrémenté de poils et de plumes. Les mésanges charbonnières sont très prolifiques et pondent en moyenne de 8 à 12 oeufs blancs tachetés de rouille. Les secondes pontes sont fréquentes. Pendant que la femelle couve, le mâle défend le territoire familial.
Cavernicoles, les mésanges charbonnières cherchent des cavités dans les arbres ou dans les murs pour installer leur nid. Elles réutilisent parfois les anciens nids d'autres espèces, pics, geais, ou même écureuils. On les voit même élire domicile dans des endroits insolites comme des tuyaux ou des boîtes aux lettres.
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9 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Merle noir et Merlette. (Turdus merula). 11 Déc. 2022. 14:57. 1/40. © Jean-Louis Crimon
Sûr, c'est pas pour demain le temps des cerises
Même si Merle moqueur s'est déjà trouvé promise
De branche en branche, il se penche et s'épanche
L'amour de Merlette, c'est tous les jours dimanche
Peu importe qu'on soit décembre et presque en hiver
Merlette est bien trop belle pour remettre à plus tard
Une amourette qui vous met le bec à l'envers
Vous réveille très tôt et vous donne des envies de couche-tard
J'aimerais tant qu'elle m'aime jusqu'au printemps
Ma douce, ma belle, ma petite perle,
Même si, c'est vrai, ça ne dure jamais longtemps
Automne, hiver ou printemps, les amours Merle.
© Jean-Louis Crimon
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8 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Geai des chênes. (Garrulus glandarius). 11 Juin 2023. 10:05. 1/125. © Jean-Louis Crimon
Omnivore, le Geai se nourrit de larves et d'insectes, comme les moineaux et les mésanges, mais il complète son alimentation par des glands, des noix et des châtaignes. Particularité du Geai : il fait partie de ces rares oiseaux qui ont l'instinct de thésauriser, de stocker de la nourriture. Prévoyant, il thésaurise tout au long de l'année, en prévision de l'hiver et du printemps, mais c'est en automne surtout qu'il y consacre le plus de temps.
Le Geai des chênes sélectionne les glands qu'il consomme en fonction de leur maturité, de leur grosseur et de leur qualité. Au printemps et en été, il se nourrit des glands qu'il a enterré et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures, à la lisière des bois. Il picore ça et là quelques grains de raisin dans les vignes et apprécie aussi le maïs, sans être considéré comme un nuisible, ses prélèvements étant limités et localisés.
A bonne distance de l'oiseau multicolore, un peu à l'écart, dans son costard noir, Merle moqueur se marre et balance sa vanne préférée :
— Geai des chênes, t'es fringué comme un gland !
© Jean-Louis Crimon
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7 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Etourneau sansonnet. (Sturnus vulgaris). Nov. 2021. © Jean-Louis Crimon
Très social, l’étourneau sansonnet vit en groupe et se distingue par des capacités vocales qui lui permettent d'imiter avec une grande précision les vocalisations d'autres individus, comme le merle ou le loriot. Il est aussi capable d’imiter l’aboiement du chien et la voix humaine. Les sons de son environnement urbain ne résistent pas à cette faculté rare : bruits de porte, alarmes de voiture ou sonneries de téléphones portables n’ont aucun secret pour lui. C’est un imitateur inimitable.
Chaque année, entre Octobre et Février, des dizaines de milliers d'étourneaux migrent du Nord de l'Europe vers l'Italie pour passer l'hiver sous des températures plus douces.
Dès l’automne, à Rome, au dessus du Tibre, les nuées d'étourneaux sont de retour. Ballets aériens très impressionnants, vraiment fascinants. Cette parfaite synchronisation du vol de milliers d'oiseaux qui se déplacent ensemble, en parfaite symbiose, sans jamais se percuter, porte un nom superbe : on appelle cela des " murmurations ".
© Jean-Louis Crimon
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6 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Février 2020. © Jean-Louis Crimon
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Amiens. Jardin. Merle noir. (Turdus merula). Avril 2023. © Jean-Louis Crimon
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4 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Accenteur mouchet. (Prunella modularis). Nov. 2021. © Jean-Louis Crimon
Infatigable sautilleur, celui que Buffon a surnommé "Traîne-buisson" pourrait facilement passer pour un simple moineau. Détrompez-vous, il n'en a ni le bec, ni le plumage. Semble jouer sa vie en solitaire. Picore inlassablement dans le gazon ou les plates bandes. Retourne des centaines de feuilles mortes. Pour se nourrir de trois fois rien, mais n'arrête pas de jouer du bec. Se déplace souvent à ras du sol, se cache dans les buissons, les fourrés, où sa tenue de camouflage est très efficace.
Insectes, araignées, mouches, vers, chenilles, à la belle saison, mais aussi en hiver, graines, baies ou fruits, menu très diversifié pour l'accenteur mouchet qui n'hésite pas à s'approcher des mangeoires pour y glaner quelques graines ou miettes de pain. Son nom viendrait du latin "accentor", "celui qui chante avec, qui accompagne". C'est vrai qu'il accompagne la moindre minute de ma journée. Du matin très tôt au soir couche-tôt, même si je suis plutôt couche-tard.
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3 octobre 2024
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Amiens. Jardin. Pinson des arbres. Juin 2020. © Jean-Louis Crimon
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