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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 00:57

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Paris. Novembre 2012.                                                                       © Jean-Louis Crimon 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 15:05

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Paris. Paysage urbain. 2012.                                                                   © Jean-Louis Crimon  

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:10

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Paris. Métro Charles Michels. Nov.2012.                                                      © Jean-Louis Crimon  

 

 

 

Les affiches, dans le métro, subissent parfois, souvent, l'agacement ou la mauvaise humeur. Victimes faciles de colères souterraines. Je ne comprends pas pourquoi. On arrache et on s'arrache. Vite fait, bien fait. Pas vraiment. Ce n'est pas toujours très réussi. Cette fois, hasard de gestes successifs ou bien oeuvre d'un unique prédateur, c'est une vraie "Cali... graphie". Au point d'offrir à l'artiste malmené, une véritable re/création. Pour qui sait voir. Ou s'émouvoir.

Le chanteur en pleurs. Sous le regard d'une femme intriguée. Perplexe. Lointaine. L'artiste rattrapé par son destin. Ou par son passé.

Une affiche en lambeaux, et c'est un fragment de vérité qui passe. Comme une fausse note qui enchante. 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 00:21

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Paris.(Nov. 2012)                                                                                       © Jean-Louis Crimon                                                                                          

  

 

 

Jour de semaine ou dimanche,

Pas facile de faire la manche,

Tu tends ta tasse à c'ui qui passe,

Mais c'est du vent que ça ramasse...

 

C'est cruel, parfois, les passants,

Surtout quand ils ne sont "pas sans",

ça joue l'absent ou l'air hagard,

A peine si ça te donne... un regard,

 

Toi, t'es là, propre et modeste,

T'attends juste un petit geste,

T'aimerais qu' ça vienne sans demande,

C'est pas une vie la quémande...

 

L'autre passe, les yeux droit devant,

Des fois qu'il craquerait en te voyant,

Par terre, et que, sans mentir,

Sans te donner, pourrait pas... partir

 

C'est drôle la vie, ça tient à rien,

Y'a pas longtemps, tu t'en souviens,

T'étais passant, et pas sans rien,

La vie, tu vois, ça va, ça vient...

 

 

                           (La Chanson amère)

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 01:29

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Paris. Novembre 2012.                                                                                © Jean-Louis Crimon 

 

 

Tout le monde le voit. Personne ne le regarde. On se dit : il a bu. Il a dû boire. Il cuve son vin. Sans comprendre que, peut-être, il est à jeun. Il a faim. Il n'a rien mangé depuis longtemps. Quand on a faim, parfois, on a sommeil. Qui dort dîne. Sans doute la triste vérité de l'homme qui dort dans la cabine.

Il n'a pas bu. Il est au rebus. Sa vie est un rébus. La vie ne tient qu'à un fil. Qu' à un coup de fil. Le combiné n'est pas loin, mais la main s'est endormie en fermant le poing. Main gauche posée sur le genou. Protectrice. Position foetale. Pour éviter la position fatale. D'instinct. Se rêver, dans son sommeil, un autre destin.

Sûr que si c'était un chien ou un chat, recroquevillé dans la cabine, personne ne resterait insensible. Ô le pauvre chien, l'adorable Toutou ! Ô le mignon minou ! Je les entends déjà, les braves gens. Et je t'apporte des croquettes. Et je t'emmène chez moi. Mais c'est un homme. Juste un homme. Un homme qui a faim. Un homme qui a froid. Un homme qui est mal. Pas un animal.

Alors, mon vieux, c'est normal, c'est banal, c'est humain, on passe notre chemin, et toi, l'homme, tu dors... dehors.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 14:57

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Paris. Avenue de Versailles. 12 Nov.12.                                                           © Jean-Louis Crimon 

 

 

 

Belle Eiffel  que brume efface,

Le gris prend toute la place,

Le ciel en perd la face,

Dame de fer soudain l'enlace... 

 

La tête dans un gros nuage,

Plus de dernier étage,

La grisaille est de passage,

Parle d'un remue-ménage...

 

Le matin l'a prise toute nue,

Incroyable déconvenue,

La ville n'en est pas revenue,

Mirage au bout de l'avenue...

 

On a enlevé la Tour Eiffel,

Une bande de mauvais garçons,

Demande une forte rançon,

Pour libérer la demoiselle...

 

D'une si belle beauté fugace

Que le gris du ciel agace,

Succombe la Dame de fer,

Au changement... d'atmosphère.

 

                         Crimon. Chansons grises.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 23:50

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Paris. 41, quai de la Tournelle. 11/11/12.                                                     © Jean-Louis Crimon 

 

 

Les arbres en habits d'automne. Les passantes aussi. Peu de monde aujourd'hui. Plutôt des promeneurs. Des solitaires en balade. Des âmes seules. Un Anglais m'a demandé des ouvragres sur le Titanic. Un Français de vieux livres de cuisine. Rien de ce genre là dans les rayons de ma petite librairie de plein air. Dommage.

Juste avant la tombée de la nuit, une familière du quai m'a acheté un ouvrage sur Michel-Ange avec une belle iconographie. Vingt euros. Sans marchander. M'a sauvé ma journée. Par les temps qui courent, les bons acheteurs ne courent pas les rues. Encore moins le quai. Michel-Ange, non plus. Michel-Ange, peintre, sculpteur, architecte et poète italien (1475-1564), auteur de la coupole de Saint-Pierre de Rome, du tombeau de Jules II, des statues de David et de Moïse, des fresques de la chapelle Sixtine.

Le passage à l'heure d'hiver écourte sacrément la fin d'aprè-midi. Les quais n'étant pas éclairés du côté des bouquinistes, tout le monde ferme très vite. Pas de nocturnes chez les taciturnes.

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 12:41

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Paris. Automne 2012.                                                                        © Jean-Louis Crimon 

 

 

Sans paroles. Ou presque. Entendu ce matin à la Poste de la rue La Fontaine :

- T'as remarqué, on est le 10 novembre 2012...

- Et alors ?

- Et alors ça fait... 10, 11, 12 !

- Ah bon ! et alors ?

- Et alors, ça ne reviendra pas de si tôt !

- De si tôt, quoi ?

- Voyons, la suite...10,11,12...

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 10:10

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Paris. Place Gaillon. 7 novembre 2012.                                                      © Jean-Louis Crimon 

 

 

Info ou indiscrétion de la presse belge, Gérard Depardieu a acheté cette semaine une maison en Belgique. Précisément à Néchin, tout près de la frontière française. Banal investissement immobilier ou préparation, en douce et en douceur, d'un prochain exil fiscal. Obélix chez Tintin. C'est l'ISF qui va faire... tintin ! Wallonie, où allons-nous ?

Néchin, petite bourgade de 2000 habitants, est réputée pour compter parmi ses administrés, depuis plusieurs années, plusieurs milliardaires français. Personne ne le sait, mais ça se sait.

Le quotidien belge, Le Soir, a rapporté les propos du bourgmestre de Néchin. Propos parfaitement diplomatiques. Daniel Senesael a affirmé ne pas être au courant de l'acquisition immobilière de Monsieur Depardieu.

En septembre dernier, c'est Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, qui avait défrayé la chronique en annonçant son intention de devenir citoyen belge. La presse française, Libération et son célèbre "Casse-toi riche con !", avait crié au scandale. Dénonçant les manoeuvres de l'homme d'affaires pour échapper à l'ISF que le Président François Hollande voulait augmenter.

Que de perfidies ! Que d'insanités ! Que de calomnies ! Que de mauvaises pensées ! Bernard et Gérard, - ce n'est pas un scoop, c'est un secret, que m'a confié Gégé-, ont simplement une passion commune et immodérée pour la... fricandelle. Oui, la fricandelle, cette merveille traditionnellement cuite dans l'huile de la friteuse, mais parfois aussi à la poêle, cette merveille de saucisse belge, légèrement panée, au goût étrange et incroyable à la fois. Quinze centimètres de long qu'on déguste dans les baraques à frites. Les friteries, comme on dit toujours de ce côté-ci d'une frontière qui n'existe plus, sauf pour l'impôt sur le revenu.

Dilemme pour notre Gégé national, croisé l'autre jour, devant chez Drouant : comment passer de la place Gaillon à la rue... graillon ?

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 20:52

 

Grèce: le Parlement vote le plan de rigueur malgré l'opposition dans la rue

Athènes. 7 décembre 2012.                                                                                © Aris Messinis

 


 

Bien sûr, en France, il y a le prix Goncourt. Bien sûr, aux Etats-Unis, Obama en a repris pour quatre ans. Bien sûr, la Chine se choisit un nouveau Président. Bien sûr, au PSG, Zlatan prend deux matchs de suspension. Après son carton rouge pour jeu dangereux contre le gardien de Saint-Etienne. Ne pourra jouer ni contre Montpellier, ni contre Rennes. Bien sûr, la France socialiste ménage l'emploi. L'emploi des patrons surtout. 20 milliards d'exonération pour les aider un peu. Dans le contexte actuel, faut comprendre. Faut favoriser la compétitivité. Donc l'emploi. L'emploi des salariés. CQFD.

Bien sûr, il y a tant et tant de sujets d'actualité, mais quand même, une question, une seule. Ma question : pourquoi, pourquoi, ce qui se passe en Grèce ne fait pas la une, ce matin ? Toutes les unes. Toutes les unes de tous les quotidiens.

Les députés grecs ont pourtant adopté, dans la nuit de mercredi à jeudi, le nouveau plan de rigueur réclamé par les bailleurs de fonds de la Grèce, UE et FMI. En dépit de la protestation de près de 100.000 manifestants massés devant le Parlement. Question à vous les Français, si souvent prompts à vous rebeller, à vous révolter : faut-il vraiment qu'on vous impose le même traitement pour que vous vous sentiez concernés ? Faut-il vraiment que ce que l'UE et le FMI imposent à Athènes, ils l'imposent aussi à Rome, à Madrid, à Lisbonne et à Paris, pour que vous commenciez à ouvrir les yeux ?

 

Florilège des décisions prises par le Parlement grec, sous la menace de Bruxelles :

 

 

L'âge de la retraite recule de 65 à 67 ans.

Les retraites supérieures à 1000 euros subissont une baisse de 25 %

Réduction jusqu'à 27 % des salaires des haut-fonctionnaires : Brut mensuel de 1872 euros pour le Chef de l'Etat-Major de l'armée. Brut mensuel de 1459 euros pour un professeur d'université.

Baisse des salaires du secteur public.

Dérégulation accrue du marché du travail et des services.

Réduction des indemnités de licenciement.

Augmentation des taxes.

Diminution des prestations sociales et de santé.

Et, pour conclure, sans ironie, mais avec un réel humour - noir -  diminution des salaires des employés du... Parlement.

 

Les équilibres budgétaires, les déficits, les crises économiques, ne sont pas l'oeuvre des peuples, elles sont l'oeuvre des gouvernants et des banquiers. Moralité : ce n'est pas aux peuples de payer. FMI, BCE et Union Européenne, vous vous trompez d'adresse. La faillite n'est pas de ce côté. Les subprimes n'ont pas été conçus à Athènes, ni à Rome. Pas davantage à Paris. Aux vrais responsables de payer le prix. Le prix des conséquences des crises qu'ils ont créées.

Place de Syntagma, la Place centrale d'Athènes, l'une des banderoles des manifestants dit bien les raisons de la colère : "A bas la politique de soumission et d'humiliation". Une autre affirme : "Résistance aux mesures de misère". Une troisième réclame l'application d'un remède souvent appliqué, dans les années quatre-vingt, aux pays en voie de développement : "Effacement de la dette". A Athènes, une nouvelle manifestation est prévue le dimanche 11 novembre, au moment du vote au Parlement du budget 2013. Budget qui, dans un premier temps, imposera aux Grecs 9 milliards d'euros d'économies. Pour un total de 18 milliards d'économies d'ici 2016.

Austérité ou faillitte, c'est toujours l'incontournable dilemme, sinon le diabolique chantage, posé, proposé, imposé, aux parlementaires grecs. Le pays enfermé, verrouillé, dans un carcan d'austérité, en échange de perfusions financières ponctuelles. Pourtant, de nombreux économistes, du monde entier, estiment que le "tout austérité" n'est pas la réponse adaptée à la crise de la dette en Europe. Notamment dans la zone euro.

Sous nos yeux, c'est la Grèce que l'Europe, empêtrée dans son bon droit et ses réglementations stupides, étouffe, étrangle.

Sous nos yeux, c'est le peuple grec qu'on assassine. Combien de temps va-t-il encore nous falloir pour que l'un d'entre nous se lève et ose dire à la face de ces assassins et de ces fossoyeurs : ça suffit !

 

 

 


 

 

 

 

    .           

 

 

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