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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 15:41
Amiens. Mail Albert 1er. 31 Janvier 2020. © Jean-Louis Crimon 

Amiens. Mail Albert 1er. 31 Janvier 2020. © Jean-Louis Crimon 

A croère qu'el plache ed' Maire d'Anmiens, ch'est éne sacrée boenne plache : y n'o du monne à présinter éne étchipe pour el'prochaine municipale ! Pis, sins trop divulguer précisémint chés noms, i n'o du monne à dire à Ch'Lafleur : tu d'vros t'ingager aveuc nous, t'es grinmint proche ed' nos idées, pis toute, pis toute... Comme si qu'ech' championnat d'chés grinds minteux, y v'no juste ed c'mincher. Je n'peux pus mett' min nez à l'fernette ou min gosier où qu'y o un coeup à boère qu'ej' m'intinds dire : rejoins-nous, viens grossir not' liste, y n'manque que toi ! J'en passe pis j'en rapasse, des moins boennes, pis des pas meilleures. Sont tous partis à l'cache avant l'ouverture. 

 

L'pire, ch'est ch'ti qui m'o dit, sins rire : tu serais éne sacrée boenne forche d'appoint ! J'l'o r'bayé comme si j'alloais lui en coller éne, puis j'y ai déclatché dins s'gamelle : Ch'Lafleur, ch'est point éne force d'appoint, c'hest Tête de liste ou rien ! 

 

Ch'gars il o titubé dins s'tête, pis il o prind sin capieu et sins dire un mot d'pus, il o quitté les lieux. Ch'est sorti d'un coeup d'el bouque de ch'patron du bistrot :  Bistoule pour tout l'monne !

 

© Jean-Louis Crimon 

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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 14:20
Amiens. JDA n° 929. 20-26 Nov. 2019. © DR.

Amiens. JDA n° 929. 20-26 Nov. 2019. © DR.

Mi eussi, foé ed'Lafleur, j'vos tchulbuter min fandart dans chés jets d'ieu d'el plache d'la gare, et j'm'in vos y couler min bronze ! N'in v'lo eine bielle oeuvre d'art ! N'fro p'tête point sept mètes de heut, mais j'vos d'minder mes six chint mille euros ! Un bronze d'Lafleur, ch'est toudis éne oeuvre d'éne grinde valeur ! 

Allez, mes gins, dins l'tête ed Lafleur, y'o point d'gêne, y'o qu'du gingin ! Por mi, s'ra jamoés possib' ed rimplacher L'Appel au Peuple par L'Appel au Poulpe ! Feut vraimint stopper, tint qu'il est coère timps, eine merde parelle. Au prix qu'ça coûte ! Qu'tu le baptises calamar ou poulpe, ch'chef-d'oeuvre monumental n'a rien à faire sous nos climats. Dins éne forêt ed' bambous. Pour mieux foère avaler s'facture : un sacré coeup d'bambou. Allez, allez, on arrête tout !

Ch'Lafleur, y s'porte ! Ch'Poulpe, y s'déporte !

Ch'Lafleur, y candidate, Ch'Calamar, y s'carapate ! 

Pus d'bambous, pus d'poulpe, ch'Mairesse n'auro pus qu'à battre sa coulpe. 

 

© Jean-Louis Crimon

 

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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 14:49
Amiens. Eglise Saint-Honoré. Janvier 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Eglise Saint-Honoré. Janvier 2017. © Jean-Louis Crimon

 

Que l'on arrive par la rue de Rouen, la rue Dom Bouquet, le Boulevard Carnot, la petite rue Le Nôtre ou le Boulevard Maignan-Larivière, elle semble imposante et fière. Résolument moderne. L'Eglise Saint-Honoré -celle que nous connaissons aujourd'hui - est en fait la nouvelle Eglise Saint-Honoré. La première a été détruite dans les bombardements allemands de Mai Quarante.

Le 19 mai 1940, - très précisément - la première Eglise Saint-Honoré, qui avait déjà subi d'importants dégats en 1918, est réduite en un tas de pierres et de ruines. Dans l'un de ses volumes conscrés à la chronique des rues d'Amiens, Paule Roy raconte comment elle a été elle-même témoin, ce dimanche 19 mai 1940, vers midi, de ces bombardements aériens qui lui parurent durer, selon ses propres termes, "un temps infini". Née en 1914, Paule Roy avait 26 ans et se souvenait que Saint-Honoré avait été sa paroisse jusqu'en 1928. Elle était donc restée très attachée à cette église. Alors, quand les bombardements s'arrêtèrent et que le calme revînt, avec quelques Amiénois qui, comme elle, s'étaient entassés près du grand portail, pour teneter de se mettre à l'abri, elle vit venir vers elle un soldat Belge qui s'exclama : "Dis, mademoiselle, il y avait une église ici... eh bien, il n'y en a plus ! "

Il a fallu attendre dix-sept ans, jusqu'en 1957, pour que le chantier de la reconstruction de l'Eglise Saint-Honoré démarre véritablement. Il fût décidié que la nouvelle Eglise serait un édifice tout en pierres, inspiré du Pavillon Pontifical de l'Exposition International de 1937, à Paris. Si la première Eglise Saint-Honoré était néo-gothique, la seconde Eglise Saint-Honoré serait plutôt Arts Déco. Gogois, Evrard et Tournon, (gendre d'Edouard Branly), ont été les trois architeces choisis pour cette reconstruction. 

 

Aujourd'hui, en janvier 2020, le passant distrait pourrait croire, comme je l'ai cru longtemps, que les personnages représentés au frontispice de l'édifice religieux sont tout simplement les Rois Mages... Problème : il y a quatre personnages et les Rois Mages n'étaient que trois, Gaspard, Melchior et Balthazar.

Il ne s'agit donc pas des Rois Mages, mais de quatre Evêques, Quatre Grandes Figures d'Evêques entourant la Croix des Chrétiens : comme on disait en ce temps-là, un NOIR,  un JAUNE, un ROUGE et un BLANC, pour illustrer et incarner la parole évangélique gravée juste au dessus des quatre personnages, "Allez, Enseignez toutes les Nations". Mosaïque qui est l'oeuvre de Florence Tournon, la petite fille d'Edouard Branly. 

 

 

© Jean-Louis Crimon

 

Chronique écrite à la demande de France Bleu Picardie et diffusée le 10 Janvier 2020. 

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9 janvier 2020 4 09 /01 /janvier /2020 22:53
Amiens. Rue Chevalier. 9 Janvier 2020. © Jean-Louis Crimon
Amiens. Rue Chevalier. 9 Janvier 2020. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue Chevalier. 9 Janvier 2020. © Jean-Louis Crimon

Si l'on s'en tient à la profession indiquée sous le nom de cet homme, né en 1806 et mort en 1866, on n'accède qu'à une toute petite partie de l'histoire. En effet, sous le patronyme CHEVALIER de cette petite rue Chevalier, qui met en relation la rue Gaulthier de Rumilly et la rue Delpech, on peut simplement lire... Pharmacien.  A l'angle de la rue Delpech et de cette petite rue Chevalier se tient d'ailleurs toujours une Pharmacie. 

Mais si l'on creuse un peu le sujet, si l'on cherche à savoir qui était cet homme qui avait pour nom "Chevalier", on lui découvre d'abord un double prénom "Joseph-Philippe" et surtout une passion pour la chose politique. 

Dans son Histoire de la Ville d'Amiens, le Baron Albéric de Calonne, (cité par Paule Roy, dans sa Chronique des rues d'Amiens), écrit : "La propagande socialiste avait à Amiens ses agents dévoués. Le plus connu était un pharmacien de la rue Delambre, nommé Joseph-Philippe Chevalier, originaire de Saint-Pol et correspondant du Journal de Proudhon, La Voix du Peuple." 

Albéric de Calonne, qui manifestement ne partage pas les idées de notre CHEVALIER de la petite rue Chevalier, poursuit : "Il était affilié au Comité Socialiste de Paris dont il se vantait de professer les doctrines, après avoir, dans sa jeunesse, chanté la gloire de Napoléon." Le Baron de Calonne indique aussi que le pharmacien socialiste a écrit de nombreux ouvrages qui ne sot pas tous des ouvrages politiques.

Reste que lors du coup d'Etat de 2 Décembre 1851, par lequel Louis-Napoléon Bonaparte met fin  à la deuxième République, (pour se proclamer un an plus tard Empereur des Français), Joseph-Philippe Chevalier est arrêté et déporté. Le Baron Albéric de Calonne note simplement : " Monsieur Chevalier, pharmacien, a été arrêté hier." 

Contributeur de cette rubrique "Les petits secrets des rues d'Amiens", je me dis que je vais essayer de trouver et de lire quelques uns des lives de ce Chevalier d'Amiens, un Chevalier qui me plait bien.

 

© Jean-Louis Crimon

 

Chronique écrite à la demande de France Bleu Picardie et diffusée le 9 Janvier 2020. 

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 19:07
Amiens. Rue Porion. Sept. 2017. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue Porion. Sept. 2017. © Jean-Louis Crimon

 

D'abord, ne pas confondre "Porion" avec "Poérions", - mot picard qui signifie poireaux -, des poireaux au goût délicieux dans la célèbre flamiche aux poireaux, el' flamike à poérions, en picard dans le texte.

Porion n'est donc pas poérion et cette rue Porion a été ainsi nommée en mémoire de Louis Porion, ancien Maire d'Amiens, de 1848 à 1851, et Député de la Somme.  C'est le 11 Novembre 1865 que cette rue prit sa nouvelle dénomination. Elle débute rue du Cloître de la Barge et aboutit Place Notre-Dame. Sa première appellation, rue du Cloître de l'horloge, était en lien avec l'horloge qui était installée sur la cathédrale, près le l'ange au cadran solaire.

C'est désormais une petite rue piétonne puisque l'on ne dit plus guère piétonnière, - et que piétonne est au départ le féminin de piéton -, petite rue Porion qui conduit de la place du Palais de Justice au parvis de la cathédrale, avec de superbes batisses en pierres blanches identiques à la pierre de Picquigny qui servit à construire Notre-Dame d'Amiens. 

Sur la gauche, en descendant vers la cathédrale se trouve Le Prieuré, l'un des hôtels les plus prestigieux de la ville. Au numéro 7 de la rue Porion, on peut admirer l'emblême d'une tête d'homme surmontée d'une tête de lion, avec les pattes de devant du roi des animaux nouées sur le cou de la tête humaine, Héraclés en métaphore de pierres. 

Au début du siècle dernier, on trouvait au numéro 2 les Contributions indirectes, au numéro 5, un médecin, le Docteur Ledieu, au 7, un avoué, Maître Régnier, au 13, un banquier, Arthur Beauval, au 17, Brunin et Carlier, commerçannts de tissus et confections, pour les numéros impairs. Côté pairs, au 6 habitait Maître Lejeune,Huissier de Justice, et au 16, Maître Bachelier, Avoué. 

En 1939, au numéro 9, se trouvaient les locaux du siège du jounal Le Républicain Picard. Le Républicain Picard, titre construit sur le mode du Républicain Lorrain

 

 

© Jean-Louis Crimon

 

Chronique écrite à la demande de France Bleu Picardie et diffusée le 8 Janvier 2020. 

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7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 07:07
Amiens. La Marie sans Chemise. Mars 2016. © Jean-Louis Crimon

Amiens. La Marie sans Chemise. Mars 2016. © Jean-Louis Crimon

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je serais en permanence à l'écoute des critiques et des arguments des opposants, car c'est de cette façon qu'une ville se gouverne équitablement.

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je reprendrais mon idée de jumelage de la Marie sans Chemise avec la petite sirène de Copenhague et j'établierais des partenariats économiques et culturels, avec les Danois, les Norvégiens et les Suèdois...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'irais à Copenhague, à Oslo et à Stockholm, voir comment les marchepieds des bus sont mobiles et comment les bordures de trottoir n'ont pas dû être surélevées pour être à hauteur des marchepieds des Némo...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je regarderais davantage du côté de Roland Dorgelès, de son vrai nom Roland Lécavelé, trop ignoré et méconnu dans sa propre ville, alors que sa vie et son oeuvre méritent bien plus qu'un titre de roman sur une plaque de rue...

Rue du Cabaret de la Belle Femme, pour ceux qui ne savent pas ou plus. 

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je n'éprouverais pas le besoin d'avoir des bordures de trottoir en granit rose...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je me rapprocherais des rédacteurs en chef du Quotidien Régional Le Courrier Picard pour concevoir, avec leur professionnalisme et leur expertise, un journal municipal à la fois attractif et objectif dans sa couverture de l'actualité de la ville...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, peu importe au fond, puisque je ne le serai pas et que je ne suis candidat à rien, ou alors à partager des idées, même si elles semblent à contre courant, car quand le courant est contraire, le contre-courant  remet à l'endroit ce qui était à l'envers...

 

 

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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 09:10
Amiens. Place René Goblet. Octobre 2018. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Place René Goblet. Octobre 2018. © Jean-Louis Crimon

 

Si j'étais Maire d'Amiens, jamais je ne serais complice de ce genre de vulgarités urbaines, inutiles, suffisantes, imposantes, disgracieuses... Je ne parle pas de la statue du Maréchal Leclerc... 

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'éviterais de galvauder le mot de service à tout bout de champ, pluriel ou singulier, Boîtes à Services, Bus à Haut Niveau de Service...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je respecterais le droit des gens, de tous les gens, car c'est un peu, beaucoup, avec leur argent que les élus se comportent en tout-puissants...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne transformerais pas le parvis de la de la Gare en Parc d'attraction avec gugusserie géante à la Disneyland...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne m'embarquerais pas dans le langage qui veut qu'on dise "mobilités" alors que l'on doit simplement parler de "déplacements", de difficultés à se déplacer, dans cette ville pourtant si simple à organiser, si l'on avait l'intelligence de demander d'abord l'avis des usagers...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, dans chaque numéro du journal municipal, j'indiquerais le prix de revient : ce numéro du JDA, Journal des Amiénois, vous a coûté... Si c'est trop cher, dites-le moi...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je n'apporterais pas mon soutien à un Président de la République qui décide la suppression des impôts locaux sans se soucier des sources de financement du budget de la ville...

 

 

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 09:27
Amiens. L'escalier de l'Ange d'Or. Déc. 2019. © Jean-Louis Crimon

Amiens. L'escalier de l'Ange d'Or. Déc. 2019. © Jean-Louis Crimon

Si j'étais Maire d'Amiens, je libérerais de sa prison de barreaux de fer l'escalier de l'Ange d'Or, lieu de la rencontre entre le Chevalier des Grieux et Manon Lescaut, jeune femme née à Coisy, petit village au nord d'Amiens. Manon qui s'inventera une vie de courtisane libertaire pour échapper au couvent où la voulaient ses parents...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je donnerais naissance au premier Salon du livre Manon Lescaut avec de multiples résidences d'écriture, résidences ouvertes à toutes celles et à tous ceux qui portent en eux un projet de roman d'amour...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ferais de ce lieu un Centre de Recherches du roman d'amour que je nommerais Centre de Recherches de l'Abbé Prévost...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je m'efforcerais de donner la parole à ceux qui ne l'ont pas souvent, pour ne pas dire jamais...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, plutôt que l'art contemporain dans les hortillonnages, je soutiendrais les vrais hortillons et les vraies hortillonnes, et je valoriserais leurs productions légumières et fruitières, pas seulement une fois par an pour les touristes, mais tout au long de l'année...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne prêterais oreille qu'aux impertinents et aux facétieux, persuadé que les vraies remises en question, et parfois les solutions, ne peuvent venir que d'eux. Être Maire, c'est être en permanence à l'écoute...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je me comporterais à tout moment et en tout lieu comme si je n'étais candidat à rien...

 

 

© Jean-Louis Crimon

 

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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 09:13
Amiens. Rue des Otages. Mai 2019. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue des Otages. Mai 2019. © Jean-Louis Crimon

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je dirais aux Amiénois, méfiez-vous: quand les bus se déguisent en tramways, c'est qu'il y a un loup...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'inciterais les sculpteurs de calamar géant et autres faiseurs de bambouseraies à aller planter ailleurs leurs élucubrations. Je n'irais pas, moi, battre ma coulpe devant le poulpe Vernien...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne sacrifierais jamais à l'hypocrisie des balades urbaines et autres visites de proximité, parcours fléchés d'avance par les services de la Com' au service exclusif des élus, pas au service des habitants, pas au service des gens de la vie, pas au service des gens de la rue... 

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je n'engagerais jamais de travaux concernant la vie des Amiénois sans leur demander leur avis, par réunion publique vraiment démocratique ou par référendum...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'irais moi-même sur le terrain vérifier la largeur cyclable des prétendues bandes cyclables... 70 centimètres à peine rue des Otages. Une photo qu'on ne risque pas de voir dans le JDA...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne passerais pas une seule journée sans aller me balader dans une rue, non pas pour y serrer des mains de campagne électorale, mais pour être à l'écoute des désirs des riverains...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je n'aurais jamais transformé ma ville en Monopoly permanent du commerce des places de stationnement...

 

 

© Jean-Louis Crimon

 

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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 10:27
Amiens. Rue Lamarck. Mur de l'apartheid. Mai 2019. © Jean-Louis Crimon

Amiens. Rue Lamarck. Mur de l'apartheid. Mai 2019. © Jean-Louis Crimon

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je transformerais en jardin public le jardin de la Préfecture en ouvrant le mur de la rue Lamarck. Un mur que Dame préfète a fait recouvrir de grossières dents de métal comme si elle craignait que les écureuils faisant le mur, la nuit, n'exhibent leur queue en panache aux passants...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je relirais chaque matin "Amiens, ville idéale en l'an 2000" pour mieux mesurer le chemin à parcourir pour se rapprocher au plus près, de jour en jour, de la rêverie éveillée de Jules Verne...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je mettrais un terme à la parution du JDA dans sa forme actuelle et j'enverrais en stage de formation à l'écriture journalistique tous ces communicants qui croient que la communication est une véritable information alors qu'elle n'est que la forme élaborée du mensonge permanent...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ne supporterais pas davantage ce journal qui ne mérite pas son titre de "Journal" puisqu'il n'est qu'un organe de propagande sur papier glacé, un recueil d'infos savamment choisies... ersatz de pratique soviétique dans une société prétendument libérale... hebdo surréaliste financé par les impôts des amiénois anonymes qui n'auront jamais l'honneur d'une page ou d'une ligne...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'en finirais avec cette Pravda municipale qui censure la couverture de toute manifestation dans la ville, si elle a un caractère social ou politique...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, je ferais un JDA qui serait vraiment le journal de la vie des Amiénois, le reflet des difficultés, des peines, des souffrances, mais aussi des espoirs et des espérances de ceux qui se débattent dans les problèmes quotidiens de la vraie vie...

 

Si j'étais Maire d'Amiens, j'engagerais un vrai rédacteur en chef et je définirais avec lui une véritable ligne éditorale du journal municipal, avec de vrais reportages, de véritables enquêtes, non plus Journal d'Amiens, mais Journal des Amiénois, pour en finir avec le règne décadent des articles édulcorés et d'une fausse ville qui joue la belle en cachant ses vrais problèmes...

 

 

 

© Jean-Louis Crimon

 

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