Il dit tout et le contraire de tout. Parle à tort et à travers. Il flatte. Il floute. Il pose. Il oppose. Il vise. Il divise. Il s'agite. Il cogite. Part dans tous les sens. Décide à contresens. Il perd. Il vitupère. Il fonce. Il défonce. Posture. Imposture. Il gueule. Il engueule. A du mal à lutter contre sa nature. Prétend tracer la route mais, à tout moment, déroute. Sans arrêt, les autres, moque et raille, mais c'est lui qui déraille. Infernal animal. Dit que tout est bien quand tout va mal. Enragé, sans doute. Dérangé, pas de doute. Fêlé. AbsoluMENT. VraiMENT déMENT. Individu dangereux. Au fond, très malheureux. Parti de pas bien haut. Tombé bien bas. Crache sur tout ce qu'il ne connait pas. Méprise la France d'en bas. Fait désormais la cour, na ! à ceux qui n'étaient pas en cour, au début du quinquennat. Adopte. Coopte. Adapte. Capte. Reprend les mots, les idées, les thèmes. Le thème et l'anathème. Le vote des étrangers, oui, ça va nous déranger. L'immigration, oui, ça va, on a notre ration. Oui, c'est ça, c'est la normale de préférer la préférence nationale. Gouverner, c'est faire face. Prendre les problèmes de Front. Au risque de perdre la face. Non, pas d'allégence. Dans un visage, le Front, c'est signe d'intelligence. Au supermarché des idées toutes faites, pas de problème, j'achète, au jugé, un paquet de préjugés. Pour emballer le tout, surtout le bagout. La réthorique. La dialectique. Les tics. La tactique. UMP+FN+MoDEM = ( t'as vu la dém' !) 5 ans de rab, gagnés sur la peau des arabes ! Oui, Marine, t'es pas toute seule ! Tant pis si ça me péte à la gueule ! Thèses et foutaises, encore un effort, c'est pas des fadaises, et à nouveau, je les baise ! Qui veut la fin, veut les moyens. Nouveau discours. FausseMENT banal. Il n'y a pas d'accord avec le Front National. Si je suis élu, il n'y aura pas, -je meurs si je mens-, de ministres du Front au gouverneMENT. Mais, bien sûr, bienvenue, -normal, c'est le moMENT-, à toutes les voix du Front National.
Superbe raisonneMENT. Le diable en mouveMENT. Pousse l'analyse à l'extrême. Se veut même le psy de la souffrance. La souffrance de la sous-France. Ceux qui haïssent, en fait, disent qu'ils aiment. En tout cas, moi, je les aime et je les comprends. L'amour, j'ai ça dans le sang. Les voix du FN, j'peux pas gagner sans. Pensée politique approximative. Le " bleu Marine" pour seul leitmotiv. S'en fout, s'en tape, fait juste de la retape. Attention quand même, sans vous faire affront, dans les dix-huit mètres, dans la surface de réparation, à trop jouer avec le Front, c'est bête, on perd ... la tête !
Se croit maître de l'univers. Fait tout de travers. S'exprime dans une prose très prosaïque, mais prétend que ce sont des vers. Fait l'éloge du "travail". Du "vrai travail". Du "vrai Français". Mais tout sonne faux. Il a tout faux. Il MENT tout le temps. Surtout quand il dit qu'il dit vrai. Mais il dit vrai quand il MENT. VraiMENT. Il MENT éperduMENT. TotaleMENT. Un jour, pour un gigantesque marché mondial ouvert. Dans le rôle pas très drôle du plus libéral des libéraux. Le lendemain, se veut le héraut qui se glisse dans la peau de celui qui a peur et qui plaide pour fermer les frontières. Se prétend alors super garde-barrière.
Il bluffe. Il agace. Il menace. Viens te battre. Viens débattre. Sinon, c'est qu' t'as peur. Sinon, c'est qu' t'es lâche ! Débattre ? C'est toi qui va en rabattre. Débattre ?
Dis-donc, Président, t'as eu cinq ans pour débattre. Pour débattre avec nous ! Débattre avec ton peuple.
Le Traité Européen ?
La réforme des retraites ?
Le retour dans l'OTAN ?
Le pouvoir d'achat ?
Le salaire d'en bas de la France d'en bas ?
Le bouclier fiscal ?
A chaque fois, tu es passé en force. Sans jamais vouloir débattre. Sans écouter. Sans entendre. En disant de nous pis que pendre. Cette fois, Sarkozy, ça suffit. Casse toi ! Casse toi... Disparais. Fais-toi oublier.
Prends des vacances ! Des vacances définitives. On t'a assez vu. Y'en a marre. De tes façons. De ta manière. On en a assez. On en a soupé. On veut un "vrai" Président. Pour une "vraie" République. Dans une "vraie" démocratie. Compris ? Pour toi, c'est fini. Bien fini. Ton CDD prend fin le 6 mai, à 20 heures. Ou même à 18h30, si tu écoutes la RTB, ce soir-là. Dimanche 6 mai 2012 : fin de ton Contrat à Durée Déterminée. Même si on te laisse jusqu'au 16 pour faire tes cartons, ranger tes affaires. Faire tes bagages. Faire place nette. Pour une présidence honnête. Avec un "vrai" Président de la République. Pas un illusionniste. Pas un prestigiditateur. Pas un super bluffeur qui vous la fait tout à l'esbrouffe et qui, mauvais joueur, se plaint quand le peuple fait son barouf.
Un conseil, mon garçon : applique-toi à toi-même tes propres convictions. Persuade-toi de tes propres certitudes. Choisis-toi un "vrai" travail. La politique, tu le sais bien, ce n'est pas un métier. Un "vrai" travail. Deviens un "vrai" travailleur. Avec un "vrai" salaire". Le travail, le "vrai travail", tu ne sais pas ce que c'est. Le "vrai salaire", pas davantage. Oui, voilà ce qu'il te faut : un "vrai travail" et un "vrai salaire". Apprends le métier d'ouvrier. Après, longtemps après, tu reviendras nous voir et alors, sans doute, tu pourras... causer.
A bon entendeur, salut !