© Jean-Louis Crimon Chengdu. Sichuan. Automne 2011.
Sans malice, l'image est un vrai délice. Une rencontre étonnante. Une tendre et douce provocation. Deux amoureux en balade. Dans un campus champêtre. Etre ou ne pas être. Ce n'est pas peut-être. Etre ou ne pas être deux. Etre ou ne pas être amoureux. Etre ou ne pas être heureux d'être deux. Les amoureux, ça se sait, ça va par deux. Les amoureux, ça ne se sait pas, mais ça marche parfois au pas. En rythme. Parfois en algorithme. Dans la mathématique algébrique de l'amour.
On croit les amoureux seuls au monde... Mais la forêt trompe son monde.
Promenons-nous dans le bois... Pendant que le loup n'y est pas... En Chine aussi, on croit les amoureux seuls au monde. Mais la forêt trompe son monde. Le loup y est. Le loup est là. Le loup est dans le bois. Le loup chinois grimpe à l'arbre. L'arbre n'est pas de marbre.
Eh bien, ma vieille branche ! La chose n'est pas banale. Superbe automnale. Etre ou ne pas être de bois. Etre ou n'être pas de bois. Nature aux abois. Qui le croirait ? Qui le croira ? Qui le croit ?
L'arbre n'est pas... de bois.
L'arbre n'est pas que... de bois.
L'arbre n'est pas... queue de bois.