La Première Dame n'est pas la dernière à twitter. On le sait. On le sait surtout depuis le fameux twitt assassin. Le célébre "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé." Un twitt qui, lui, pour le coup, n'était pas désintéressé. Incroyable twitt de la compagne du Président de la République. Twitt de soutien à l'adversaire de l'ex/compagne qui, elle, avait reçu le soutien du Président. Vaudeville saisissant. Etourdissant. Fascinant. Il s'en passe des choses... au sommet. Au sommet de l'Etat. On en atteint des sommets.
Aujourd'hui, les journaux nous apprennent que la Première Dame regrette. Pas utile, au fond. Pas de regrets à avoir. Son twitt n'a servi à rien. Le twitt a fait... pschitt ! L'élu aurait été élu, bien élu, sans le twitt. La "battue" l'aurait été tout autant. Twitt inutile donc, mais pas inexistant.
A juste desservi le Président. "Tu vas voir de quoi je suis capable", aurait, parait-il, menacé, au téléphone, la Première Dame qui ne supporte pas d'être la deuxième compagne. Le twitt est parti. A fait parler les parleurs. Cancaner les cancaneurs. Bloguer les blogueurs. Dont désormais je suis. Même si je m'étais juré, sur ce coup-là, mea-culpa ou pas, de n'en être... pas.
Mea-culpa.