© Jean-Louis Crimon
Tout le monde a en mémoire ces images de Bayrou giflant un gamin qui lui faisait les poches. C'était en 2007. Il y a cinq ans. Eh bien, la même mésaventure vient d'arriver à Mme Le Pen. Elle a raconté la scène ce matin à la radio. Chez mes amis de France Info. Vous ne me croyez pas. Réécoutez le Podcast, comme on dit aujourd'hui. Bon, d'accord, l'histoire n'est pas tout à fait la même, mais quand même, ça ressemble ! Problème : le gamin a passé l'âge des gamineries. Quinquagénaire bien mûr, au point d'être bientôt sexagénaire, le sale gosse est un récidiviste. Sûr, lui, a jamais reçu sa première baffe quand il aurait fallu. A jamais appris les bonnes manières. Se comporte en permanence comme un vrai mal élevé ! Pris en flagrant délit, classique, il nie. Cette fois-ci, comme pour toutes les autres fois. Comme à chaque fois. Mais cette fois, même dans sa propre famille, on en a assez. Assez de cette manie de cleptomanie politique. Faire ses emplettes dans le programme des autres. Piquer des slogans, des mots, des idées, des grands hommes, Blum, Jaurès, Guy Môquet, et maintenant des voix. Les voix de la droite extrême. Le vice poussé à l'extrême. En 5 ans, l'aura vraiment tout piqué ! Cette fois, s'est fait piquer. Coincer. Identifier. Démasquer. Ses tuteurs, ses parrains, ses oncles, ses tantes, ses proches, en ont plus que marre de cette habitude de faire les poches, ils le lâchent ou vont le lâcher.
Dame Le Pen l'a prévenu : me faire les poches, à moi, comme ça, devant tout le monde, c'est un monde ! Tout le monde te voit en train de nous piquer nos voix. T'inquiète, ta baffe, elle, au moins, tu l'as pas volée. Tu vas l'avoir. Le 6 mai au soir ! Oui, le soir du 6 mai. Cette fois, c'est pas demain ou jamais. C'est comme si c'était déjà fait.