© Jean-Louis Crimon Paris. Avenue Théophile Gautier.
On pourrait vous appeler Dubois ou Labranche, car ça fait bientôt cinq ans que vous nous faîtes scier. Si on oublie les cinq premières années où déjà, dans des seconds rôles, vous vous étiez montrer très sciant. Bien sûr, tout aurait pu se passer autrement, mais c'est connu "avec des scies" ... Nous allons donc bientôt scier la branche sur laquelle vous êtes assis. Faut dire que vous avez déjà bien entamé le travail. Votre métier, sans doute, c'est sciant. Depuis cinq ans, vous en avez scié. Vous avez scié nos retraites. Vous avez scié notre pouvoir d'achat. Vous avez scié le remboursement de nos médicaments. Vous avez scié notre Agence Nationale Pour l'Emploi. Vous avez scié les postes de professeurs. Au collège, au lycée, à l'université. Vous avez scié la police de proximité. Vous avez scié, scié, scié, vous faisant, chaque jour, de plus en plus sciant. Vous donnez l'impression de tout savoir et de vouloir être partout à la fois : vous êtes, objectivement, omni-sciant.
Nous en avons assez. Vous êtes désormais, non plus comme les neuf autres candidats, un présidentiable, mais vous êtes le premier, le seul, le vrai, l'authentique Président ...sciable.
Pardon de vous dire ça comme ça, mais hier, votre manière de parler des ouvriers de Florange, ça m'a scié ! Cette fois, c'est décidé, vous vous êtes vous-même placé sur la branche du Président sciable. Croyez-moi, je n'ai, moi, jamais parlé la langue de bois.
jean-françois Egea 03/04/2012 09:50
crimonjournaldubouquiniste 08/04/2012 01:09