© Jean-Louis Crimon
Vous n'allez pas me croire. Le tableau attire d'abord mon regard. Curieux tableau derrière le volet de fer en losanges. Mains gourmandes qui passent sous les bras pour s'emparer de ces seins qu'on imagine volontiers volumineux. Plantureux à souhait.
J'aimerais avoir ce tableau chez moi. Avoir à défaut d'être. A reculons, je m'éloigne de la fenêtre.
Deux personnages entrent dans mon champ visuel.
Dans la rue, deux personnes discutent ardemment.
Geste éloquent à l'appui des arguments.
Les mains de la femme blonde en écho aux mains du tableau.
Une pensée lubrique me traverse soudain l'esprit. Je devine les mots de la femme blonde. Ou je les invente pour vous:
- Tu vois, j'aimerais que tu me prennes les seins comme ça. A pleines mains.