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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 17:38

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© Jean-Louis Crimon                                                                     Paris. Pont de Grenelle. 2012.

 

 

Le sortant, si près de la sortie, persiste et signe. Ne recule devant aucune infamie. Dernière trouvaille : la Fête du Travail. Le 1er mai, le sortant veut fêter le Travail. A sa façon. Célébrer "sa" conception du Travail. Le "vrai Travail". Pas le statut. Le Travail. Le Travail de ceux qui travaillent dur. Pour corriger les dérives de l'assistanat. Un grand rassemblement. Sur le Champ-de-Mars. Champ-de-Mars transformé en Champ-de-Mai.

"Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas, on puisse gagner plus que quand on travaille."

Sans doute une critique à peine voilée de ceux qui gagnent de l'argent en dormant et qui, pour ça, font leur lit en... portefeuille. En portefeuille... d'actions. D'actions du CAC 40. Ceux qui travaillent dur... Ceux qui sont exposés... Ceux qui souffrent... Ceux qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas, on puisse gagner plus que quand on travaille...

Le président-candidat veut finir en beauté. Mourir à la tâche. Même si ça fait tache. Il organise "la fête du vrai travail".

Le diviseur poursuit son oeuvre de division. Vouloir une fête des uns contre les autres. Nouveau signe de l'incapacité congénitale à rassembler. Même quand il veut rassembler, quand il pense "rassemblement", il divise. Il divise à nouveau. Il ne peut pas s'empêcher de diviser. Ce "rassemblement" voulu par le sortant, si près de la sortie, sur le Champ-de-Mars est un signe. Un signe de plus. Un signe ultime. Un dernier signe. Ce rassemblement du Champ-de-Mars sera le chant du cygne.

Heureusement, ailleurs, on fêtera les Travailleurs. Les vrais. Les vrais Travailleurs.

Ceux qui donnent du baume au coeur.

Ceux qui pensent que si, sincèrement, on veut que ceux qui travaillent vraiment reçoivent davantage que ceux qui sont au chômage, suffit, mais oui,d'augmenter le salaire des... Travailleurs !

 

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commentaires

D
En "écho" à ton billet, un coup de G...écrit mardi. Salut, Jean-Louis (et bravo)(et merci)<br /> Après les « vrais » français, le « vrai » travail. Dit sans tabou, M. Le Président, cette dernière stratégie est honteuse et indigne. Et quelle dégringolade ! Après<br /> « travailler plus pour gagner plus », voici « un salaire pour ceux qui travaillent vraiment » ! Le progrès social est en marche. Honte sur vous (toujours sans tabou,<br /> n’est-c e pas ) M. Le Président qui n’avait plus rien à proposer que cette ultime provocation, cette ultime lâcheté : vous cacher derrière la colère d’une partie des français pour les dresser<br /> les uns contre les autres ! Colère dont vous êtes, pour une bonne part responsable ; la crise a bon dos ! Ce n’est pas digne d’un Président. Une fonction que vous avez abîmée pendant<br /> cinq ans. Cinq ans d’invective, d’expression à hauteur de comptoir, de fanfaronnades ( ah le coup du Karcher !) …à nous faire regretter l’accent chafouin de Pasqua ! Cinq ans à légiférer<br /> dans l’urgence, à couper ici, à rogner là. Cinq ans sans dessein, sans vision. Cinq ans d’une présidence folle, courant dans tous les sens, comme une poule à qui on a coupé la tête qui bouscule et<br /> casse tout sur son passage. Cinq ans de cynisme. Et aujourd’hui, comme hier, comme pendant cinq ans vous osez…[à propos de qui, déjà, Michel Audiard disait que c’était à cela qu’on les<br /> reconnaissait ?] vous présenter comme le garant de …celui qui… Celui qui quoi ? Viens débattre si t’es un homme , dites-vous à votre ancien « camarade »d’école. Viens !<br /> Viens ! C’en est pathétique ! Toujours sans tabou, M. Le Président : puisque, décidément, le costume de Président est trop grand pour vous, ne vous étonnez pas, dans quinze jours, de<br /> prendre une veste.
D
Salut Jean-Louis, en écho à ton "billet" :<br /> Après les « vrais » français, le « vrai » travail. Dit sans tabou, M. Le Président, cette dernière stratégie est honteuse et indigne. Et quelle dégringolade ! Après « travailler plus pour gagner<br /> plus », voici « un salaire pour ceux qui travaillent vraiment » ! Le progrès social est en marche. Honte sur vous (toujours sans tabou, n’est-c e pas ) M. Le Président qui n’avait plus rien à<br /> proposer que cette ultime provocation, cette ultime lâcheté : vous cacher derrière la colère d’une partie des français pour les dresser les uns contre les autres ! Colère dont vous êtes, pour une<br /> bonne part responsable ; la crise a bon dos ! Ce n’est pas digne d’un Président. Une fonction que vous avez abîmée pendant cinq ans. Cinq ans d’invective, d’expression à hauteur de comptoir, de<br /> fanfaronnades ( ah le coup du Karcher !) …à nous faire regretter l’accent chafouin de Pasqua ! Cinq ans à légiférer dans l’urgence, à couper ici, à rogner là. Cinq ans sans dessein, sans vision.<br /> Cinq ans d’une présidence folle, courant dans tous les sens, comme une poule à qui on a coupé la tête qui bouscule et casse tout sur son passage. Cinq ans de cynisme. Et aujourd’hui, comme hier,<br /> comme pendant cinq ans vous osez…[à propos de qui, déjà, Michel Audiard disait que c’était à cela qu’on les reconnaissait ?] vous présenter comme le garant de …celui qui… Celui qui quoi ? Viens<br /> débattre si t’es un homme , dites-vous à votre ancien « camarade »d’école. Viens ! Viens ! C’en est pathétique ! Toujours sans tabou, M. Le Président : puisque, décidément, le costume de Président<br /> est trop grand pour vous, ne vous étonnez pas, dans quinze jours, de prendre une veste.

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