27 octobre 2012
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Paris. 2012. © Jean-Louis Crimon
Ce soir, le balayeur semble à son aise. En partance vers un ailleurs meilleur. Se rejoue, dans sa tête, ou dans son coeur, des fleuves impassibles. Des rêves d'Italie. Des rêves d'eau. Le geste léger. Tout en souplesse. Glisse son embarcation à fond plat sur une mer de bitume.
Paris soudain devient Venise. Dans la lumière grise que la Seine tamise. Mais pas de pot, la Seine n'est pas le Pô. Ce n'est pas sa moindre lacune. La Sérénissime a les siennes. Venise a sa lagune. Ce soir, le balayeur s'imagine chanson vénitienne.