Durant cinq ans, l'homme a semé la discorde. Aujourd'hui, il invite à la Concorde. Il convoque à la Concorde. Durant cinq ans, l'homme s'est appliqué à semer la discorde. Opposant les uns aux autres. Et les autres, à d'autres autres encore. Ceux de la France d'en bas à ceux de la France d'encore plus bas. Ceux de la France qui se lève tôt à ceux qui feraient d'éternelles grasses matinées. Ceux de la France qui travaille à ceux de la France qui musarde. Qui faignantise. Ceux qui profiteraient du système à ceux qui défendraient, qui alimenteraient, qui feraient prospérer, par leur travail, leur seul travail, le système. Le système du profit. Mais à qui profite vraiment le système du profit ?
Il a dit et contredit. Il a fait et défait. Sans jamais se poser la question, la seule question qui vaille : où sont vraiment les profiteurs ? Qui sont les vrais profiteurs ?
Il nous a méprisés. Insultés. Humiliés. Quand il prétendait parler de nous, il ne parlait que de lui. De ses convictions. De ses certitudes. De ses croyances. Comme si nous l'avions vraiment autorisé à parler en notre nom. Comme si nous l'avions vraiment autorisé à parler au nom de la France. La France, ce n'est pas lui. C'est nous. Nous, le peuple. Le peuple de France.
Aujourd'hui, le Roi de la discorde joue la Concorde. Manque pas de culot. Vraiment culotté. Attention, petit Roi Républicain, la patience du peuple a des limites. La patience du peuple a ses limites. N'impressionne plus personne, ton culot. Attention à la réplique des... sans-culottes !