© Jean-Louis Crimon
Les petites mains de la manucure, je le sais bien, personne n'en a cure. Même pas la petite soeur qui sort de sa cure, ignorant la devanture à la belle écriture... Les Petites Mains, chaque matin, sur son chemin...
Idem pour les petites mains de la haute couture. Cela dit sans fioriture. Mais la main de la petite soeur dans le pot de confiture, le soir, après les dévotions pour l'assurance-futur... en robe de bure, au chapelet, ça carbure...
Ma soeur. Masseur. Les sons, toujours, trahissent. Au nom du père, au nom du fils. Ma soeur. Masseur. Ma sage. Massage. En cale sont les sons. Je veux dire en... caleçons, les sons...
Les sons, à poils, ça tombe au poil, pour ma chanson. Laissons, laissons... Laissons les sons... La vie en cure, quelle sinécure, autant se faire... une ciné cure...
La main de ma soeur, Pont de l'Alma ou pas, dans la..., en veux-tu, en voilà... La main de ma soeur dans la... que je ne prononce pas... La main de ma soeur dans la... que je ne nomme pas...
Allez savoir pourquoi, j'ai toutes ces rimes en tête, sans doute, c'est bête, parce que ma mère me disait toujours "Arrête... de faire le... zouave !"
C'est sûr, pour le péché de confiture, la petite soeur le confesse, un Confiteor vaut bien une messe. Quoi qu'on en dise, péché de gourmandise, péché bien véniel, n'est qu'une friandise, qui ne prive pas du ciel. Confiture, confiture... De l'âme, la légère déconfiture...
Pas de pot. Toujours la même histoire. Repas trop frugal au réfectoire. La main dans le pot de confiture... Trop douce torture... Le Diable est dans le sucré. Dieu, dans le sacré. Assez, assez, la confiture. Encore, encore, le Confiteor. La faute est effacée. Le pot est refermé. Confiteor encore et encore... Confiteor à... ras bord.