Mai et juin sont des mois importants pour les mésanges bleues, c'est le temps de la couvaison et très vite il faut nourrir les nouveaux-nés. Les deux parents participent tous les deux au nourrissage des oisillons qui quitteront le nid vers quatre semaines. A la fin de cette période, les parents sont épuisés, car pour nourrir les petits, il a fallu, des dizaines de fois par jour, rapporter au nid des milliers de chenilles. La femelle pond entre huit et seize oeufs et les couve seule pendant deux semaines. Chez les mésanges bleues, il y a deux couvées par an, en avril et en juillet. Le nid a été édifié dans des cavités de vieux murs ou de troncs d'arbres dont l'entrée, très petite, permet d'éviter l'entrée des prédateurs, pics verts ou écureuils. Crins, mousses et brindilles pour construire le nid, mais aussi herbes odorantes comme la menthe et la lavande. La mésange ajoute aussi des plantes comme le camphre ou l'eucalyptus, pour leurs qualiés antiseptiques.
Le chant de la mésange bleue est particulier : sifflements variés, clairs et stridents. Pour alerter ses proches d'un danger imminent, elle lance un cri d'alarme strident et tremblotant. Quand elle chante, on dit qu'elle titine, zinzinule ou zinzibule. Insectivore, la mésange bleue trouve sa nourriture en haut des arbres ou des arbustes. Elle a une prédilection pour les pucerons, les chenilles, mais consomme volontiers des araignées, des vers ou des larves. En hiver, la mésange bleue devient frugivore et granivore.
© Jean-Louis Crimon