Amiens. Jardin. Mésange charbonnière. (Parus major). 28 août 2022. 12:29. 1/125. © Jean-Louis Crimon
Calotte et cravate noires pour carte d'identité, beau contraste avec ce plumage où le jaune domine, la mésange charbonnière est la plus commune et la plus grande des mésanges. En décembre, elle ne craint pas les grands froids et recommence déjà à donner de la voix. Une vingtaine de cris et de chants à son répertoire, à la tonalité métallique, d'où le surnom de "serrurier".
Friande d'insectes, la mésange charbonnière est l'alliée et l'amie des jardiniers, mais elle sait aussi profiter des nourrissages hivernaux et fréquente assidûment les mangeoires. Dès la fin mars, la femelle entame la construction du nid fait de mousse et de radicelles, agrémenté de poils et de plumes. Les mésanges charbonnières sont très prolifiques et pondent en moyenne de 8 à 12 oeufs blancs tachetés de rouille. Les secondes pontes sont fréquentes. Pendant que la femelle couve, le mâle défend le territoire familial.
Cavernicoles, les mésanges charbonnières cherchent des cavités dans les arbres ou dans les murs pour installer leur nid. Elles réutilisent parfois les anciens nids d'autres espèces, pics, geais, ou même écureuils. On les voit même élire domicile dans des endroits insolites comme des tuyaux ou des boîtes aux lettres.
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