Chine. Chengdu. Université du Sichuan. Confucius applaudit Laoshi Crimon. 23 Oct. 2013. © Baptiste Resse.
Ponctutation finale. Ultime. Dans tous les sens du terme. Lire au pied de la statue géante du géant, les extraits de ce roman que tu lui dois. Lui, c'est Kong, Conf' pour toi, Confucius. Celui que tous les étudiants Chinois appellent "Le premier des professeurs". Laoshi, professeur, tu l'as été pendant un semestre, dans cette université du Sichuan. Professeur de "Conversation française". Joli titre. Belle mission. Tu avais promis, toi, l'ancien journaliste de France Inter et de France Culture, promis au Doyen du Département des Langues étrangères, de ne pas te servir de ta présence en Chine pour effectuer des reportages clandestins. Tu as tenu parole.
Le roman, tu en as eu l'idée dès la première semaine de ce semestre incroyable. A moins que ce ne soit l'idée de Confucius. Qui t'aurait discrètement influencé dans vos conversations silencieuses. Puisque le reportage t'était interdit, le roman s'imposait. Le roman, forme supérieure du reportage. Malraux l'avait expérimenté bien avant toi. Mais "Du côté de chez Shuang" n'aura pas la reconnaissance ni le succès de "La Condition humaine". N'est pas Malraux qui veut. Si ton petit roman chinois méritait d'être salué pour la qualité de son écriture ou de ses idées, le seul Prix qui pourrait lui être attribué, ce serait, sans conteste, le "Prix du roman passé inaperçu". Ni moins, ni plus. Sans honte ni prétention extrême, je me l'attribue.
© Jean-Louis Crimon