J'avoue que je n'ai pas compris pourquoi - en 2019 - le Maire de Contay, à l'époque Gérard Boivin, fort de l'unanimité de son Conseil Municipal, m'a refusé une place dans le cimetière communal. Le beau cimetière de mon enfance d'enfant de choeur qui avait toujours bon coeur. Un refus qui m'écoeure.
"Plus personne ne te connaît", a justifié le Maire, ajoutant : "On veut pas d'étranger à la commune dans notre cimetière".
Comme si on pouvait me définir comme "un étranger à la commune", moi qui, derrière la bêche de mon père, jusqu'à mes 14 ans, ai ramassé toute la mauvaise herbe du village, racines de chiendent, racines de liserons, quand nous allions, chaque soir des jours de semaine, bêcher le jardin des autres. Le nôtre, on s'en occupait le dimanche.
© Jean-Louis Crimon