25 août 2023
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Quand le passant passe indifférent, tu te fredonnes pour toi tout seul tes brouillons de chansons que personne ne chantera et tu t'inventes un destin, l'espace du matin...
"Je te dirai Verlaine en verlan,
On se baladera, déambulant,
Bras dessus, bras dessous,
On se baladera, déambulant,
Bras dessus, bras dessous,
Ou bras ballants,
Le long des quais des bouquinistes,
A se rêver la vie d'artiste...
On traînera tant que le jour traîne,
Nos foutus rêves à la traîne,
D'une vie neuve qu'on étrenne,
Mon éternelle rengaine,
Le long des quais des bouquinistes,
A se rêver la vie d'artiste...
On traînera tant que le jour traîne,
Nos foutus rêves à la traîne,
D'une vie neuve qu'on étrenne,
Mon éternelle rengaine,
Pour la Marie dondaine
Et ton incroyable dégaine..."
Et ton incroyable dégaine..."
Le reste manque, comme dirait Spinoza à la fin du TRE, son Traité de la réforme de l'entendement.
© Jean-Louis Crimon
Quand le passant passe indifférent... (Avril 2011).