Fluminimaggiore. Sardaigne. Une rue près de l'église. Avril 2017. © Jean-Louis Crimon
Une fois encore, j'ai repris l'histoire. Sans perdre courage, vingt fois sur le métier, j'ai remis mon ouvrage, ajoutant parfois, effaçant souvent, polissant sans cesse et repolissant d'autant, mais le résultat n'est pas à la hauteur de l'espoir. Cet espoir qui est le mien au départ. Au tout début de l'entreprise. Le récit s'écrit trop comme une leçon trop bien apprise. Je sais si peu de choses précises pour écrire la véritable vie de ce grand-père putatif. Francesco Zanda à la fois si proche et si lointain.
Si le récit est impossible, le roman s'impose. Mais le roman, c'est tout autre chose. Le roman, c'est une tout autre histoire. Me faudra bien l'écrire un jour. Puisque c'est à moi que la tâche incombe. C'est Ferré qui l'affirme : La lumière ne se fait que sur les tombes. Problème : dans cette histoire, dans mon histoire, il n'y a pas de tombe.
© Jean-Louis Crimon