14 août 2021
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Le bord intime des rivières. Richard Bohringer. Denoël. Janvier 1994. © Jean-Louis Crimon
"Je suis pas un gars de la syntaxe. Je suis de la syncope. Du bouleversement ultime. Je me fous du verbe et de son complément. Faut pas faire le malin avec les mots. Faut les aimer. Ça file du bonheur les mots."
Depuis "C'est beau une ville la nuit", Bohringer, c'est le compagnon des jours de doute, le pote des jours de déprime, le camarade des jours sans. Il écrit comme on parle ou comme on devrait parler. Chez lui, c'est plein cadre, plein coeur à chaque fois. L'acteur, le chanteur, le parleur, tout rime avec coeur. L'écrivain n'est pas en reste. Lui pour qui il n'y a pas d'écrit vain.
© Jean-Louis Crimon