Si j'étais Maire d'Amiens, je serais en permanence à l'écoute des critiques et des arguments des opposants, car c'est de cette façon qu'une ville se gouverne équitablement.
Si j'étais Maire d'Amiens, je reprendrais mon idée de jumelage de la Marie sans Chemise avec la petite sirène de Copenhague et j'établierais des partenariats économiques et culturels, avec les Danois, les Norvégiens et les Suèdois...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'irais à Copenhague, à Oslo et à Stockholm, voir comment les marchepieds des bus sont mobiles et comment les bordures de trottoir n'ont pas dû être surélevées pour être à hauteur des marchepieds des Némo...
Si j'étais Maire d'Amiens, je regarderais davantage du côté de Roland Dorgelès, de son vrai nom Roland Lécavelé, trop ignoré et méconnu dans sa propre ville, alors que sa vie et son oeuvre méritent bien plus qu'un titre de roman sur une plaque de rue...
Rue du Cabaret de la Belle Femme, pour ceux qui ne savent pas ou plus.
Si j'étais Maire d'Amiens, je n'éprouverais pas le besoin d'avoir des bordures de trottoir en granit rose...
Si j'étais Maire d'Amiens, je me rapprocherais des rédacteurs en chef du Quotidien Régional Le Courrier Picard pour concevoir, avec leur professionnalisme et leur expertise, un journal municipal à la fois attractif et objectif dans sa couverture de l'actualité de la ville...
Si j'étais Maire d'Amiens, peu importe au fond, puisque je ne le serai pas et que je ne suis candidat à rien, ou alors à partager des idées, même si elles semblent à contre courant, car quand le courant est contraire, le contre-courant remet à l'endroit ce qui était à l'envers...
© Jean-Louis Crimon
Mon programme commun