Si j'étais Maire d'Amiens, je dirais aux Amiénois, méfiez-vous: quand les bus se déguisent en tramways, c'est qu'il y a un loup...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'inciterais les sculpteurs de calamar géant et autres faiseurs de bambouseraies à aller planter ailleurs leurs élucubrations. Je n'irais pas, moi, battre ma coulpe devant le poulpe Vernien...
Si j'étais Maire d'Amiens, je ne sacrifierais jamais à l'hypocrisie des balades urbaines et autres visites de proximité, parcours fléchés d'avance par les services de la Com' au service exclusif des élus, pas au service des habitants, pas au service des gens de la vie, pas au service des gens de la rue...
Si j'étais Maire d'Amiens, je n'engagerais jamais de travaux concernant la vie des Amiénois sans leur demander leur avis, par réunion publique vraiment démocratique ou par référendum...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'irais moi-même sur le terrain vérifier la largeur cyclable des prétendues bandes cyclables... 70 centimètres à peine rue des Otages. Une photo qu'on ne risque pas de voir dans le JDA...
Si j'étais Maire d'Amiens, je ne passerais pas une seule journée sans aller me balader dans une rue, non pas pour y serrer des mains de campagne électorale, mais pour être à l'écoute des désirs des riverains...
Si j'étais Maire d'Amiens, je n'aurais jamais transformé ma ville en Monopoly permanent du commerce des places de stationnement...
© Jean-Louis Crimon
Mon programme commun