Si j'étais Maire d'Amiens, je transformerais en jardin public le jardin de la Préfecture en ouvrant le mur de la rue Lamarck. Un mur que Dame préfète a fait recouvrir de grossières dents de métal comme si elle craignait que les écureuils faisant le mur, la nuit, n'exhibent leur queue en panache aux passants...
Si j'étais Maire d'Amiens, je relirais chaque matin "Amiens, ville idéale en l'an 2000" pour mieux mesurer le chemin à parcourir pour se rapprocher au plus près, de jour en jour, de la rêverie éveillée de Jules Verne...
Si j'étais Maire d'Amiens, je mettrais un terme à la parution du JDA dans sa forme actuelle et j'enverrais en stage de formation à l'écriture journalistique tous ces communicants qui croient que la communication est une véritable information alors qu'elle n'est que la forme élaborée du mensonge permanent...
Si j'étais Maire d'Amiens, je ne supporterais pas davantage ce journal qui ne mérite pas son titre de "Journal" puisqu'il n'est qu'un organe de propagande sur papier glacé, un recueil d'infos savamment choisies... ersatz de pratique soviétique dans une société prétendument libérale... hebdo surréaliste financé par les impôts des amiénois anonymes qui n'auront jamais l'honneur d'une page ou d'une ligne...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'en finirais avec cette Pravda municipale qui censure la couverture de toute manifestation dans la ville, si elle a un caractère social ou politique...
Si j'étais Maire d'Amiens, je ferais un JDA qui serait vraiment le journal de la vie des Amiénois, le reflet des difficultés, des peines, des souffrances, mais aussi des espoirs et des espérances de ceux qui se débattent dans les problèmes quotidiens de la vraie vie...
Si j'étais Maire d'Amiens, j'engagerais un vrai rédacteur en chef et je définirais avec lui une véritable ligne éditorale du journal municipal, avec de vrais reportages, de véritables enquêtes, non plus Journal d'Amiens, mais Journal des Amiénois, pour en finir avec le règne décadent des articles édulcorés et d'une fausse ville qui joue la belle en cachant ses vrais problèmes...
© Jean-Louis Crimon
Mon programme commun