Amiens. Rue Lamarck. Mai 2019. © Jean-Louis Crimon
Paraît que Dame Préfète avait peur des intrusions nocturnes ! Comme dirait l'autre, compte-tenu de la longueur du mur de la Préfecture, ça a dû coûter... un pognon de dingue. En plus, ça donne à cette rue paisible et agréable un aspect "apartheid" assez inquiétant.
Quand je pense que dans mon "Je me souviens d'Amiens", paru au Castor Astral, en Mai 2017, je m'étais laissé aller à écrire - grand rêveur éternel :
"Je me souviens du jardin de la Préfecture et je me demande pourquoi il n'est pas encore devenu jardin public." ( Souvenir 376).
Deux ans et demi plus tard, je persiste et je signe, même si je suis bien seul, avec mes amis les écureuils, - les seuls à faire nuitamment le mur - à m'indigner de la chose.
© Jean-Louis Crimon