19 novembre 2018
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Les trois jeunes femmes, en chemisier blanc et en jupe longue noire, sont, c'est sûr, les soeurs Dufour. Laure, la cadette, qui deviendra la Tante Laure, la marraine de mon grand-père, Adrien Crimon, puis la marraine de mon père Georges Crimon, à la mort d'Adrien. Adrien, mort en 1922, à la naissance de mon père. Des séquelles du gaz ypérite, le gaz moutarde, utilisé par les Allemands, à Ypres, en 1917.
Les soeurs de la Tante Laure, ma mère me l'a dit souvent, se prénommaient Blanche, Marie et Marie-Joséphine. Ce matin j'aimerais bien entrer dans la photographie. Parler avec elles. Leur demander comment est leur vie. Pour savoir à quoi on rêve en ce temps-là.
© Jean-Louis Crimon