25 juillet 2018
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Je me souviens du balayeur de la place Gambetta. De sa gestuelle, de son attitude et de la position de ses bras. De ses mains. Cela tient du torero qui s'apprête à toréer. Son jeu de cape, digne de la muleta du matador, vaut de l'or. Le balayeur torée un taureau imaginaire. Vraie danse d'automne que les jets d'eau saluent.
in "Je me souviens d'Amiens", Castor Astral, Mai 2017.
© Jean-Louis Crimon
Notes et croquis pour un livre à venir... 2011 - 2018.