16 août 2017
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Je me souviens de Michel Catty, alias Michou, enfant de Saint-Leu, Prince des nuits parisiennes dans son Cabaret de Montmartre.
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Je me souviens de Benjamin Biolay qui passe une partie de sa vie amoureuse à Amiens. Tendresse avouée pour les balades dans les Hortillonnages.
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Je me souviens de Pierre-Marc Paoli et de la Foire de la Saint-Jean quand elle s'installe encore sur les Boulevards intérieurs, entre la Gare, le Cirque Municipal, qu'on n'a pas encore baptisé Jules Verne, et l'Eglise Saint-Honoré.
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Je me souviens des mots d'une lettre de Robert Mallet, -octobre 1998-, qui avait beaucoup aimé Les Gants d'Andersen, ma nouvelle danoise. " Il faudra que nous nous rencontrions pour parler de ce sens du romanesque vécu qui vous inspire. Ce mot romanesque n'implique, pour moi, aucune référence à une déformation lyrique de la réalité, il s'applique à une vision, puis à une écriture suggestive de la matière d'un roman. Vous avez un tempérament de romancier. Vous savez raconter en ne disant que ce qu'il faut dire et vous donnez envie de savoir la suite, ce qui est primordial dans un récit. "
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Je me souviens de "La justice, une vertu et une institution", conférence débat de Paul Ricœur, le mercredi 5 mars 1997, dans le cadre des Rencontres du Crédit Agricole.
© Jean-Louis Crimon / Le Castor Astral. 2017