Cher Peillois qui s'en donne à coeur joie,
Tu rêves plein coeur, pleine face, face à ce final grandiose d'une soirée plurielle où trois talents singuliers font la fête à Ferré. Minuit tout juste et de bon coeur, tous en choeur, devant l'affiche d'un Léo faussement perplexe, le public reprend les paroles de L'Âge d'Or. Hymne ferréen s'il en faut. Hymne vrai n'en déplaise à ces hymnes qui sonnent faux:
Nous aurons du pain doré comme les filles sous les soleils d'or
Nous aurons du vin de celui qui pétille même quand il dort...
Nous aurons du pain
Doré comme les filles
Sous les soleils d'or
Nous aurons du vin
De celui qui pétille
Même quand il dort
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et le plus souvent
Lundi sera dimanche
Mais notre âge alors
Sera l'âge d'or
Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin
Nous aurons des fruits
Les mêmes qu'on grappille
Dand le champ voisin
Dedans nos maisons blêmes
Tous les becs d'azur
Qui là-haut se promènent
Mais notre âge alors
Sera l'âge d'or
Nous aurons la mer
A deux pas de l'étoile
Les jours de grand vent
Nous aurons l'hiver
Avec une cigale
Dans ses cheveux blancs
Nous aurons l'amour
Dedans tous nos problèmes
Et tous les discours
Finiront par je t'aime
Vienne vienne alors
Vienne l'âge d'or...